Recherches féministes

Direction : Claire Deschênes (Directrice), Marie-José des Rivières (Directrice adjointe)

À propos

Mission


Recherches féministes est une revue scientifique francophone à visée interdisciplinaire. Fondée par Huguette Dagenais en 1988, elle est d'abord publiée par le Groupe de recherche multidisciplinaire féministe (GREMF) de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Maintenant, la revue est rattachée à la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés.

Elle a pour objectif de contribuer à l’avancement de la recherche féministe par la diffusion de résultats inédits de recherche, particulièrement de recherche empirique. La revue publie aussi des textes de réflexion théorique, méthodologique et épistémologique, des notes de recherche, des comptes rendus de livres et de pratiques féministes novatrices, des bibliographies et d’autres informations pertinentes à la recherche. Elle s’adresse à toutes les personnes qui s’intéressent au changement dans les rapports sociaux de sexe et dans la production des connaissances.

Recherches féministes constitue une source d’information essentielle pour l’enseignement, la recherche et l’action féministes.

La revue Recherches féministes publie des articles, des notes de recherche et des notes d’action, des comptes rendus de livres, des bibliographies et des dossiers sur les grandes questions débattues dans le mouvement des femmes. Toutes les articles sont soumis à un processus de révision par les pairs. Elle paraît deux fois l’an, au printemps et à l’hiver. Les numéros sont thématiques et comprennent des articles hors thème.
La revue est disponible en format électronique, sur Érudit, et en format papier, au secrétariat de la revue.

 

Coordonnées

Site web

www.recherchesfeministes.ulaval.ca

Pour contacter la revue

Secrétariat de la revue Recherches féministes
CCB, Pavillon Charles-De Koninck, Bureau 1475E, Université Laval,
Québec (Québec), G1V 0A6, CANADA
Téléphone (418) 656-2131 poste 405418
Courriel : revuerecherchesfeministes@ccb.ulaval.ca

 


Accès

Un abonnement est requis pour l’accès aux numéros parus dans les 12 derniers mois de publication de cette revue. Les autres numéros sont disponibles en libre accès.

Abonnement numérique institutionnel : les institutions (bibliothèque, centre documentaire, établissement scolaire, etc.) ont la possibilité de s’abonner aux revues d’Érudit par titre ou par collection de titres. Pour obtenir plus d’informations, nous invitons les institutions à remplir notre formulaire d’abonnement.

Abonnement numérique individuel : les particuliers désirant s’abonner à la version numérique de la revue sont invités à communiquer directement avec la direction de la revue :

Courriel: revuerecherchesfeministes@ccb.ulaval.ca

Téléphone: (418) 656-5418

Abonnement à la version imprimée:

Courriel: revuerecherchesfeministes@ccb.ulaval.ca

Téléphone: (418) 656-5418

Historique de la revue (71 numéros)

L’archivage pérenne des articles sur Érudit est assuré par Portico.

Politique éditoriale et éthique

Soumission d’articles

Nous sommes heureuses de vous annoncer que Recherches féministes fait maintenant équipe avec la Bibliothèque de l’Université Laval, pour offrir un processus de soumission d’articles par la plateforme OJS.

Les soumissions se font directement via la plateforme OJS, par le lien suivant, avec la fonction « Faire une soumission » :

https://revues.ulaval.ca/ojs/index.php/recherches-feministes

Les soumissions pour un numéro thématique, mais également les propositions hors thème se feront via ce nouveau processus.

 

Processus d'évaluation par les pairs

Le processus d’évaluation, qui s’appuie sur des règles de bonnes pratiques éditoriales et sur l’éthique (Guide de pratiques éditoriales et éthique), repose sur le partage du travail entre la direction de la revue et les personnes membres du comité de rédaction, ces dernières contribuant activement au processus comme responsables d’articles. Le processus d’évaluation s’effectue en double aveugle et de manière anonyme dans la plateforme OJS de la revue.

Le processus d’évaluation commence quand un texte proposé est jugé conforme à la mission de Recherches féministes (RF) lors de la pré-évaluation par les membres du comité de rédaction. Ce texte est ensuite attribué à une responsable d’article, avec une liste de personnes évaluatrices potentielles. Ces dernières sont choisies pour leur expertise dans le domaine de l’article et se distinguent par leur compétence en matière d’évaluation de manuscrits; spécialistes chevronnées au Canada ou ailleurs, elles sont repérées dans la liste de RF, dans le Répertoire expert@ du RéQEF, ou suggérées par le comité de rédaction ou par les coordonnatrices du numéro. Leur travail est soutenu par le Guide de pratiques éditoriales et éthique et le Protocole de rédaction pour un article de RF (s'il s'agit d'un compte rendu, voir le protocole de rédaction à cet effet).

L’article anonymisé est transmis via la plateforme OJS aux personnes évaluatrices, qui doivent remplir le formulaire d’évaluation et l’accompagner d’un jugement d’ensemble, de commentaires, et possiblement du texte annoté de l’article. Les personnes évaluatrices disposent d’un mois pour réaliser l’évaluation. Lorsque les évaluations sont contradictoires, une autre évaluation est sollicitée.

La responsable d’article rédige ensuite une synthèse des évaluations que la direction transmet à l’autrice ou à l’auteur, après l’avoir anonymisée, accompagnée des commentaires et des textes annotés. Le résultat global peut être : Accepter la soumission, Révisions requises, Soumettre à nouveau pour évaluation, Soumettre à nouveau ailleurs, Refuser la soumission. Le cas échéant, les personnes évaluatrices précisent si le jugement Révisions requises mène à des révisions mineures ou majeures. Le jugement Soumettre à nouveau pour évaluation mène généralement à un 2e cycle d’évaluation.

L’autrice ou l’auteur a un mois pour préparer une nouvelle version, examinée alors par la responsable de l’article, qui vérifie que toutes les améliorations exigées sont présentes, ou que, le cas échéant, les refus de correction sont justifiés de manière scientifique et satisfaisante. Si la responsable d’article juge la révision insuffisante, la direction de la revue refuse le manuscrit ou exige, s’il s’agit de corrections mineures, une nouvelle révision.


Politique relative au droit d'auteur-e-s

Les auteur-e-s octroient à Recherches féministes et à ses ayants droits la permission d’éditer conformément aux exigences de la revue leur article, garantissant que la publication du texte n’enfreint pas les droits d’autrui et qu’elles et ils ont pleine autorité pour conclure le présent contrat, comme auteures ou co-auteures du texte. Elles et ils autorisent, à titre de contribution à Recherches féministes, la reproduction et la diffusion publique du texte dans les médias électroniques, les banques de données informatisées et autres supports similaires. Les auteur-e-s cèdent à Recherches féministes le droit d’autoriser la reproduction et la réimpression du texte, sous forme imprimée ou électronique, dans toutes les langues et pour tous les pays. Les auteur-e-s cèdent enfin à Recherches féministes et à ses ayants droits ‒ et acceptent que soit réinvestie dans la revue ‒ toute somme éventuellement générée, en vertu de la législation en vigueur ou à venir, par la publication et la diffusion du texte par Recherches féministes ou par tout autre éditeur avec l’autorisation expresse de celle-ci. Cependant, il est entendu que les auteur-e-s peuvent reproduire eux-mêmes le texte de leur article pour des activités académiques ou autres, en indiquant que le texte fut publié pour la première fois dans Recherches féministes et en donnant la référence complète à cette publication.

 

Politique relative à l'autoarchivage

(en vigueur à compter du numéro 37.1 2024)

Les autrices et auteurs peuvent déposer la version de référence de l’Article (c’est-à-dire la version finale publiée sur Érudit) en libre accès sur un dépôt institutionnel 12 mois après sa publication.

Autrices et auteurs subventionnés en vertu du Plan S

Si l’autrice ou l’auteur a bénéficié d’une subvention accordée par un organisme de financement en vertu du Plan S (liste des organismes de financement adhérant au Plan S) pour rédiger l’Article, la revue l’autorise à déposer, diffuser et communiquer la version acceptée de l’Article pour autoarchivage sur un dépôt institutionnel en libre accès immédiat sous licence CC-BY.

L’autrice ou l’auteur doit utiliser la version acceptée pour l’autoarchivage, disponible dans l’onglet Révision de la plateforme OJS de la revue. Dans l’en-tête de ce fichier, la mention suivante doit être inscrite : « Article accepté pour publication dans la revue Recherches féministes à diffuser sous licence CC-BY 4.0. La version de référence est disponible sur la plateforme Érudit sous : Autrice/Auteur, titre, numéro de la revue ».


Politique relative à l'archivage numérique 

L’archivage pérenne de Recherches féministes est assuré par Portico.

 

Guide de pratiques éditoriales et éthiques[1]

La revue Recherches féministes fait appel à des personnes évaluatrices chevronnées et applique une procédure d’évaluation par les pairs pour tous les manuscrits qu’elle reçoit. L’évaluation par les pairs joue un rôle important pour garantir l’intégrité du processus scientifique. Elle est basée sur la confiance mutuelle et un comportement responsable de la part de toutes les personnes impliquées.

La responsabilité de l’évaluation d’un manuscrit relève du comité de rédaction de la revue. L’évaluation est partagée entre les membres du comité de rédaction, qui agissent comme responsables de l’évaluation d’articles (responsables d’articles), et les personnes évaluatrices. Ces dernières sont des chercheuses et chercheurs chevronnés, reconnus au sein de la communauté scientifique internationale et spécialistes du domaine de l’article. Le choix de ces spécialistes relève de la responsabilité des membres du comité de rédaction, qui peuvent bénéficier du soutien des coordonnatrices de numéros pour les articles thématiques.

L’évaluation respecte un anonymat complet. Ainsi, le nom de l’autrice ou de l’auteur du manuscrit n’est pas révélé aux personnes évaluatrices. De même, l’autrice ou l’auteur n’est pas informé du nom des personnes évaluatrices.

Voici les principes de base auxquels doivent adhérer les personnes évaluatrices et les membres du comité de rédaction :

  • Évaluer seulement des manuscrits au sujet desquels elles possèdent l’expertise.
  • Respecter l’échéance convenue.
  • Respecter la confidentialité de l’examen par les pairs et ne révéler aucun détail d’un manuscrit ou de sa révision, pendant ou après le processus.
  • Ne pas utiliser les informations obtenues au cours du processus d’évaluation par les pairs à leur propre avantage ni à celui de toute autre personne ou organisation, ni pour désavantager ou discréditer autrui.
  • Déclarer tout conflit d’intérêts potentiel et demander conseil à la direction de la revue en cas d’incertitude. Les personnes évaluatrices et les membres du comité de rédaction exercent leurs fonctions en toute indépendance, sans promouvoir des intérêts ou des milieux particuliers. Les personnes évaluatrices ne peuvent participer au processus d’évaluation si elles sont en relation personnelle ou professionnelle avec l’autrice ou l’auteur d’un manuscrit.  
  • Ne pas laisser leurs critiques être influencées par la provenance d’un manuscrit, la nationalité, les croyances religieuses ou politiques, le sexe ou d’autres caractéristiques des autrices et auteurs, ni par des considérations commerciales.
  • Être critiques tout en étant objectives et constructives, en évitant d’être hostiles ou d’inscrire des commentaires personnels désobligeants.
  • Reconnaître que faire appel à une tierce personne pour réaliser l’évaluation à leur propre place est considéré comme une faute grave.

[1] Inspiré de COPE Ethical Guidelines for Peer Reviewers: http://www.publicationethics.org.

 

Politique relative au plagiat

La revue refuse toute forme de plagiat. Elle considère comme acte de plagiat le fait de :

  • Copier, en tout ou en partie, les travaux d’autrui en les faisant passer pour siens;
  • Copier, en tout ou en partie, ses propres travaux déjà publiés, sans mentionner la référence de la publication originale (autoplagiat).

En fonction de la présence et de l’importance du plagiat découvert, les manuscrits pourront être rejetés à toutes les étapes du processus.


Instruction pour les auteurs

Protocole de rédaction pour un article

Recherches féministes (RF) est une revue scientifique interdisciplinaire francophone qui a pour mandat de contribuer à l’avancement de la recherche féministe par la diffusion de résultats inédits de recherche. Nos numéros incluent non seulement des articles scientifiques thématiques, mais également des articles scientifiques hors thème.

Les articles publiés dans RF constituent des analyses systématiques et critiques qui révèlent, documentent, éclairent, démythifient et relativisent les changements et les résistances au changement dans les rapports sociaux de genre. Ils sont évalués selon trois critères : la valeur de la recherche selon les normes universitaires, la rigueur de la présentation ainsi que la perspective féministe dans le contenu et dans la forme.

Les articles doivent détailler la problématique ou la question qu’ils traitent, le cadre théorique, les hypothèses de travail, la méthodologie de recherche, l’analyse et les résultats principaux. Par méthodologie, on entend la description détaillée du corpus d’entrevues ou de textes choisis ainsi que la manière dont ce corpus a été obtenu et analysé. Noter qu’un autre agencement de sections peut être plus courant dans certains domaines ou dans d’autres types de contributions savantes (par exemple, les essais théoriques).

Le titre des articles doit être descriptif et bref. La section Références doit rendre compte des recherches antérieures du domaine. Les données doivent être suffisantes pour permettre aux évaluatrices et aux évaluateurs de juger de la qualité et de la rigueur de l’article. Sont attendus des résultats clairs, qui répondent à la problématique ou à la question de recherche et qui sont mis en relation avec les connaissances propres aux domaines. L’article doit apporter une contribution significative à l’avancement des connaissances.

NOTA BENE — RF se réserve le droit d’accepter ou de refuser tout article qui lui est proposé. RF n’est pas responsable des délais de publication des textes. Les articles et autres textes publiés n’engagent que la responsabilité de leur autrice ou auteur.

Les autrices et auteurs sont priés de respecter le protocole qui suit.

  • L’article doit nous parvenir via le logiciel d’édition OJS (et non plus par courriel). Nous vous invitons à nous transmettre votre soumission par le lien suivant, avec la fonction « faire une soumission » : https://revues.ulaval.ca/ojs/index.php/recherches-feministes
  • La soumission d’un l’article dans OJS doit être accompagnée d’une note biographique de 50 mots au maximum pour chaque autrice ou auteur, de suggestions d’évaluatrices et évaluateurs et de deux résumés de 150 mots chacun au maximum, l’un en français et l’autre en anglais (le titre doit aussi être traduit en anglais).
  • Les textes soumis à RF doivent être rédigés en français et féminisés dans la mesure du possible. RF encourage une écriture épicène. Les textes doivent totaliser 6 500 mots incluant les notes de bas de page, mais sans les résumés ni la section des références.
  • RF se conforme à la typographie de la langue française :
  1. un seul espace entre chaque mot et après le point et le deux-points;
  2. un espace insécable avant le deux-points et le symbole %, mais non avant le point-virgule, le point d’interrogation ni le point d’exclamation;
  3. un espace insécable après des guillemets ouvrants et avant des guillemets fermants.
  • Sur la première page doivent être inscrits le titre de l’article, le nom, l’adresse complète, le numéro de téléphone, et l’adresse de courriel de l’autrice ou de l’auteur qui le soumet, ainsi que, le cas échéant, les noms des autres autrices et auteurs et leur établissement d’appartenance. Les deux résumés de 150 mots chacun au maximum, doivent aussi y figurer.
  • Le texte principal doit être écrit à double interligne (25 lignes par page) avec des marges d’un pouce et demi (4 cm). Les tableaux et graphiques doivent être insérés dans le corps du texte et respecter les marges et référencés dans le texte.
  • Les références dans le texte doivent être placées entre parenthèses et indiquer le nom de famille de l’autrice ou de l’auteur, l’année de publication, et le numéro de page si elle existe, comme le montrent les exemples suivants : (Lavoie 2023 : 125), (Charbit et Léridon 2020 : 255). Une référence doit immédiatement suivre la citation ou le mot auxquels elle se rapporte, après les guillemets et avant toute ponctuation.
  • Il ne faut pas encadrer de guillemets une citation détachée du texte. Mettre entre crochets les lettres et les mots ajoutés ou changés dans une citation, de même que des points de suspension, […], pour indiquer la coupure d’un passage.
  • La liste complète des références, classées par ordre alphabétique des noms d’autrices et d’auteurs, doit être présentée à interligne double à la fin du document. Les titres des livres, revues et journaux doivent être en italique, et ceux des articles et chapitres de livres, entre guillemets (sans soulignement).

EXEMPLES DE RÉFÉRENCES

COURCY, Isabelle, et autres

2019  « La recherche partenariale féministe : des rapports égalitaires sous tension », Recherches féministes, 32, 2 : 297-317.

SAINT-PIERRE, Marie-Josée

2022  Femmes et cinéma d’animation : un corpus féministe à l’Office national du film du Canada 1939-1989. Montréal, Presses de l’Université de Montréal.

GREENHALGH, Trisha, Sally THORNE et Kirsti MALTERUD

2018 « Time to Challenge the Spurious Hierarchy of Systematic over Narrative Reviews? », European Journal of Clinical Investigation, 48, [En ligne], [doi.org/10.1111/eci.12931] (20 août 2023).

CHUNG, Ryoa

2018 « Les études féministes pour résister aux injustices épistémiques genrées », dans Sabine Lamour, Denyse Côté et Darline Alexis (dir.), Déjouer le silence – Contre-discours sur les femmes haïtiennes. Montréal et Haïti, Les éditions du remue-ménage, Mémoire d’encrier et PressuniQ : 25-34.

DAGENAIS, Huguette

2018 « La recherche féministe dans la francophonie. État de la situation et pistes de collaboration, ou Petite histoire du 1er CIRFF », Colloque international, Chaire d’étude sur la condition des femmes, [En ligne] [sites.fsa.ulaval.ca/www4/document/recherche/claire-bonenfant/recherche-feministe%20francophonie.pdf] (4 avril 2023).

EXEMPLES DE NOTES BIOGRAPHIQUES

Isabelle Auclair détient un doctorat en anthropologie. Elle est professeure au Département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval et titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés. Ses activités de recherche et d’enseignement portent notamment sur les approches, les méthodologies et les pratiques féministes, le continuum des violences intersectionnelles et les enjeux de coopération et de solidarité internationale.

(Isabelle.Auclair@fsa.ulaval.ca)

Caroline Caron est titulaire d’un doctorat en communication de l’Université Concordia (2009) et professeure agrégée au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Son champ d’expertise couvre les études féministes et de genre en communication ainsi que les études critiques sur la jeunesse. Le Prix du Canada en sciences sociales a été décerné à son ouvrage Vues, mais non entendues. Les adolescentes québécoises et l’hypersexualisation (Presses de l’Université Laval, 2014). Elle est membre du comité de rédaction de la revue Recherches féministes et du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).

EXEMPLES DE RÉSUMÉS EN FRANÇAIS ET EN ANGLAIS

La souveraineté alimentaire dans la Marche mondiale des femmes : un projet politique féministe aux saveurs régionales distinctes

Pascale Dufour, Dominique Masson et Carmen Diaz Alba

L’appropriation et la diffusion de la souveraineté alimentaire au sein des coordinations nationales de la Marche mondiale des femmes, comme projet politique féministe, suivent une logique régionale qui distingue clairement les coordinations nationales latino-américaines, africaines et européennes. Ces variations régionales s’expliquent par trois facteurs : 1) la structuration interne de la Marche et les occasions de contact à l’échelle régionale entre les militantes des coordinations nationales; 2) la pertinence de la souveraineté alimentaire par rapport au quotidien, telle qu’elle est perçue par les militantes et les groupes membres; 3) les contacts avec des organisations alliées actives sur le thème de la souveraineté alimentaire à l’extérieur de la Marche. L’analyse repose sur des entrevues semi-directives menées auprès des responsables des coordinations nationales et des observations directes dans certains pays. Elle montre que l’échelle régionale, encore peu considérée par la littérature féministe, s’avère une échelle pertinente d’analyse en vue de mieux comprendre les actions collectives transnationales féministes.

Food Sovereignty within the World March of Women: A Feminist Political Project with Distinct Local Flavors

Pascale Dufour, Dominique Masson and Carmen Diaz Alba

The appropriation and diffusion of food sovereignty as a feminist project in the national coordinations of the World March of Women follows distinct regional logics in Latin America, Africa and Europe. These regional variations are explained by three factors: 1) the internal structure of the March and the opportunities for contacts at the regional scale between activists from national coordinations; 2) the relevance of food sovereignty for daily life as perceived by the March’s activists and member groups; 3) contacts with allied organizations active on the theme of food sovereignty outside the March. The analysis is based on semi-directed interviews with representatives of national coordinations and direct observation in select countries. It demonstrates that the regional scale, which is still the object of little consideration in the feminist literature, is a relevant scale of analysis for understanding transnational feminist collective action.

Dans le résumé anglais, nous respectons la typographie de la langue anglaise.

Nous vous invitons également à consulter la liste de mots-clés suivante, afin que vous puissiez choisir ceux qui conviennent pour votre article.
Pour obtenir plus d’informations, consulter ou imprimer un des documents qui suivent (format PDF) :
Protocole_article.pdf si vous désirez publier un article
Protocole_c_rendu.pdf si vous désirez publier un compte rendu

 

Protocole de rédaction pour un compte rendu

Recherches féministes (RF) étant une revue francophone, tout compte rendu qui lui est soumis doit être rédigé en français. Le protocole de rédaction qui suit doit être appliqué.

RF publiera le compte rendu, s’il est accepté, dans un de ses prochains numéros.

NOTA BENE — La revue se réserve le droit d’accepter ou de refuser tout compte rendu qui lui est soumis s’il nécessite un trop grand nombre de corrections linguistiques ou s’il n’est pas assez développé. Les comptes rendus publiés n’engagent que la responsabilité de leur autrice ou auteur.

Les autrices et auteurs doivent respecter le protocole de rédaction qui suit.

  • Le compte rendu doit nous parvenir par courriel à : revuerecherchesfeministes@ccb.ulaval.ca.
  • Les comptes rendus soumis à la revue doivent être rédigés en français et féminisés dans la mesure du possible. RF encourage une écriture épicène. Les textes doivent totaliser 1 900 mots, incluant les références. Le texte doit être écrit à double interligne (25 lignes par page) avec des marges d’un pouce et demi (4 cm).
  • RF se conforme à la typographie de la langue française :
  • un seul espace entre chaque mot et après le point et le deux-points;
  • un espace insécable avant le deux-points et le symbole %, mais non avant le point-virgule, le point d’interrogation ni le point d’exclamation;
  • un espace insécable après des guillemets ouvrants et avant des guillemets fermants.
  • Les références dans le texte doivent être placées entre parenthèses et indiquer le nom de famille de l’autrice ou de l’auteur, l’année de publication et la page si elle existe, comme le montrent les exemples suivants : (Lavoie 2023 : 125), (Charbit et Léridon 2020 : 255). Une référence doit immédiatement suivre la citation ou le mot auxquels elle se rapporte, après les guillemets et avant toute ponctuation.
  • Il ne faut pas encadrer de guillemets une citation détachée du texte. Mettre entre crochets les lettres et les mots ajoutés ou changés dans une citation, de même que des points de suspension, […], pour indiquer la coupure d’un passage.
  • La liste complète des références, classées par ordre alphabétique des noms d’autrices et d’auteurs, doit être présentée à interligne double à la fin du document. Les titres des livres, revues et journaux doivent être en italique, et ceux des articles et des chapitres de livres, entre guillemets (sans soulignement).

EXEMPLES DE RÉFÉRENCES

COURCY, Isabelle, et autres

2019 « La recherche partenariale féministe : des rapports égalitaires sous tension », Recherches féministes, 32, 2 : 297-317.

SAINT-PIERRE, Marie-Josée

2022 Femmes et cinéma d’animation : un corpus féministe à l’Office national du film du Canada 1939-1989. Montréal, Presses de l’Université de Montréal.

GREENHALGH, Trisha, Sally THORNE et Kirsti MALTERUD

2018 « Time to Challenge the Spurious Hierarchy of Systematic over Narrative Reviews? », European Journal of Clinical Investigation, 48, [En ligne], [doi.org/10.1111/eci.12931] (20 août 2023).

CHUNG, Ryoa

2018 « Les études féministes pour résister aux injustices épistémiques genrées », dans Sabine Lamour, Denyse Côté et Darline Alexis (dir.), Déjouer le silence – Contre-discours sur les femmes haïtiennes. Montréal et Haïti, Les éditions du remue-ménage, Mémoire d’encrier et PressuniQ : 25-34.

DAGENAIS, Huguette

2018 « La recherche féministe dans la francophonie. État de la situation et pistes de collaboration, ou Petite histoire du 1er CIRFF », Colloque international, Chaire d’étude sur la condition des femmes, [En ligne] [sites.fsa.ulaval.ca/www4/document/recherche/claire-bonenfant/recherche-feministe%20francophonie.pdf] (4 avril 2023).

Comité de rédaction

Équipe éditoriale

 

  • Directrice : Claire Deschênes
  • Directrice adjointe : Marie-José des Rivières
  • Comptes rendus : Marie-José des Rivières
  • Secrétariat, conception et mise en pages : Pascale Dubé

 

Comité de rédaction

 

  • Anastasie Amboulé Abath, Université du Québec à Chicoutimi
  • Isabelle Auclair, Université Laval
  • Mylène Bédard, Université Laval
  • Caroline Caron, Université du Québec en Outaouais
  • Claire Deschênes, Université Laval
  • Marie-José des Rivières, Université Laval
  • Dominique Masson, Université d’Ottawa
  • Élisabeth Mercier, Université Laval
  • Stéphanie Pache, UQAM
  • Florence Pasche-Guignard, Université Laval
  • Catherine Rossi, Université Laval
  • Marie-Josée Saint-Pierre, Université Laval


Comité conseil international

 

  • Rosa Berardo, Goïania, Brésil
  • Anne-Marie Daune-Richard, CNRS, Aix-en-Provence
  • Anne-Marie Devreux, CNRS, Paris
  • Daniela Frumusani, Université de Bucarest, Roumanie
  • Ghania Graba, Université d’Alger, Algérie
  • Thérèse Moreau, Pully, Suisse
  • Michelle Perrot, Université Paris VII, Paris
  • Patrizia Romito, Université de Trieste, Italie
  • Patricia Roux, Université de Lausanne, Suisse
  • Fatou Sow, Université Dakar, Sénégal