Abstracts
Résumé
Plusieurs critiques, comme François Ricard et Éva Le Grand, ont mis l’accent sur le désenchantement du roman kundérien. Si nous considérons leurs propos comme justes, nous croyons aussi qu’il faut rappeler la présence et l’importance des éléments mythiques et sacrés dans le roman de Milan Kundera. Nous posons l’hypothèse que le sacré et la prose sont unis par une oscillation qui organise le parcours des personnages du roman. Dans La valse aux adieux, cette oscillation est bornée par deux objets bleus : la lumière irradiant de Bertlef et le comprimé mortel de Jakub.
Abstract
Several critics, such as François Ricard and Éva Le Grand, insist on the disenchantment in Milan Kundera’s works. If we agree with this point of view, we also believe that many important mythical and sacred elements are included in these novels. Our contention is that the characters’ journey is guided by an oscillation between the sacred and the prose. In the Farewell Waltz, these poles are symbolized by two blue elements : the fabulous light irradiating from Bertlef and Jakub’s fatal pill.
Appendices
Références
- Chvatik, Kvestolav, Le monde romanesque de Milan Kundera, Paris, Gallimard (Arcades), 1995 (trad. B. Lortholary).
- Dostoïevski, Fédor, Crime et châtiment. Journal de Raskolnikov. Les carnets de Crime et châtiment. Souvenirs de la maison des morts, Paris, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1950.
- Kundera, Milan, La valse aux adieux, Paris, Gallimard (Folio), 2003 [1976] (trad. F. Kérel).
- Kundera, Milan, Le rideau, Paris, Gallimard, 2005.
- Le Grand, Éva, Kundera ou la mémoire du désir, Montréal / Paris, XYZ éditeur / L’Harmattan, 1995.
- Ricard, François, La littérature contre elle-même, Montréal, Boréal (Compact), 2002 [1985].
- Ricard, François, Le dernier après-midi d’Agnès, Paris, Gallimard (Arcades) 2003.