Résumés
Résumé
Dans cet article, la méthode de l’archéologie historique est appliquée à l’origine des Bella Bella, amérindiens qui vivaient sur la côte de la Colombie-Britannique. Une synergie interprétative devient possible si on intègre les connaissances tirées des sources documentaires du dix-neuvième siècle aux données obtenues à partir des fouilles archéologiques ainsi que des photos et des dessins d’archives. L’histoire débute en 1833 à la baie McLoughlin, au centre de la province, sur la côte, au moment où des représentants de la Compagnie de la Baie d’Hudson choisissent une zone sauvage, où n’est installée aucune colonie de peuplement autochtone, pour construire un poste de traite fortifié. L’histoire se termine 66 ans plus tard, en 1899, quand une communauté autochtone en expansion est forcée d’abandonner l’endroit en raison du manque d’espace. L’analyse couvre la période qui va des débuts de la colonie améridienne qui, dans un premier temps, s’est développée autour du fort jusqu’à l’abandon de celui-ci et à l’exode de toute la communauté amérindienne. Ce qui s’est passé chez les Bella Bella est un microcosme du processus d’acculturation, de dépopulation et de redéfinition des peuplements caractéristique de la côte de la Colombie-Britannique durant cette période critique.
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