EN :
In this article I examine the life of an artifact, the Theratron Junior, a sleek green radiotherapy machine from 1956 displayed in a permanent exhibit at the Canada Science and Technology Museum. It is currently seen through the lens of Canadian innovations, but the Theratron Junior brims with features and history that touch on several other historical narratives—scientific, commercial, labour, aesthetics and patient experience. The striking “sea foam” green paint, for example, has inspired an independent exhibition at the museum on the colour green in twentieth-century medicine. In addition, research into the former life of the specific machine on display (serial no. 15 from 1956), including the people who made and used it, has produced a reinvigorated artifact biography that enriches and challenges conventional narratives from Canada’s early atomic era. The lessons from careful artifact studies are readily clear—we are missing opportunities by taking for granted the most familiar items on our museum floors.
FR :
Dans le présent document, j’examine la vie d’un artéfact, en l’occurrence le Theratron Junior. Il s’agit d’une machine de radiothérapie aux lignes racées et à la couleur verte élégante, datant de 1956 et exposée en permanence au Musée des sciences et de la technologie du Canada. On le voit actuellement à la lumière des innovations canadiennes, mais le Theratron Junior affiche des caractéristiques et possède une histoire qui nous ramène à plusieurs autres trames narratives concernant la science, le commerce, la main-d’oeuvre, l’esthétique et l’expérience des patients. Par exemple, la peinture verte « écume de mer » a inspiré, au Musée, une exposition indépendante sur la couleur verte dans la médecine du XXe siècle. En outre, des recherches sur la vie antérieure de la machine exposée (no de série 15, 1956), y compris sur les personnes qui l’ont fabriquée et utilisée, ont engendré une description revigorée d’un artéfact qui enrichit et remet en question les récits classiques sur les débuts de l’ère atomique au Canada. Les leçons à tirer d’une étude soignée des artéfacts sont on ne peut plus claires – nous ratons des occasions d’approfondir nos connaissances en prenant pour acquis les articles les plus familiers présents dans les salles de nos musées.