Résumés
Résumé
L’article entend faire l’éloge d’une dimension généralement considérée comme ancillaire dans les arts visuels, la texture. Il distingue tout d’abord la texture représentée (la chair du monde) de la texture ostensive (la chair de la peinture) et, sur ces bases, examine les relations qu’entretiennent les différentes dimensions du visible et les liens du visible au tangible. Enfin, il montre une accentuation de la texture dans l’art du xxe siècle, chez les surréalistes et dans l’installation, notamment.
Abstract
The article seeks to praise a dimension generally considered as minor in art : texture. At first, we distinguish between two conceptions : represented texture (grain of world) and the patent texture (grain of painting) ; on this basis, we observe the relationships between the many dimensions of the visible, and between the visible and the tangible. Finally, we outline an accentuation of texture in art which appeared during the 20th century, namely in Surrealism and in contemporary installations.