Résumés
Résumé
Cet article propose la lecture et l’esquisse théorique d’un fantasme à l’oeuvre dans le début des textes de Julia Kristeva, Les Samouraïs et La Révolution du langage poétique. L’énonciation y montre un penchant pour ce que nous nommerons l’iconogénétisme. Le fantasme en question est celui qui permettrait d’intervenir soimême, volontairement, dans la perception d’une médiation pour l’abolir et le remplacer par un signifiant singulier qui aura, pour le sujet de la perception-énonciation, valeur de vérité. Il ne sera pas question d’appliquer littéralement ce que nous dégagerons en théorie, mais de voir par un exemple concret comment se répartissent, ici à travers des représentations corporelles, ces mouvements fantasmatiques.
Abstract
This article proposes an interpretation and the theoretical sketch to a fantasy present in the beginning of Kristeva’s texts, Les Samouraïs and La Révolution du langage poétique – texts, whose enunciation shows a tendency for what we call iconogénétisme. This fantasy allows oneself to voluntarily break into the perception of a mediation in order to abolish and replace it by a singular signifier, which will have, for the subject, a truth value. Our aim is not to propose a literal application of this theory brought out by our analysis, but to show, using an example, how fantasmatic variations are spread out over corporal representations.