Résumés
Abstract
The Lingsar temple pujawali, a primarily religious festival on the island of Lombok in Indonesia, conjoins Hindu Balinese migrants and local Muslim Sasak to worship together for rain and spring water, fertility, bountiful harvests, and cures and boons. This article explores the narrative elements of the presented music at the festival, and posits that performances, which structure and frame the event and its internal rites, are embodied narratives linked to myths, fertility, and moral orders. The performing arts at Lingsar also erect ethnicity and unify together the respective groups of Balinese and Sasak. This union, referred to as “like king and queen,” is generated through music and dance performance in conjunction with the rites of priests and the collective actions of participants.
Résumé
Lepujawali du temple de Lingsar, un festival essentiellement religieux qui a lieu à l’île de Lombok, en Indonésie, réunit des migrants balinais hindous et les Sasak, population locale et musulmane, qui vénèrent ensemble l’eau de pluie et de source, la fertilité, les moissons abondantes, les remèdes et les bénédictions. Cet article analyse les éléments narratifs de la musique présentée à ce festival et postule que les performances, qui structurent et encadrent l’événement et ses rites internes, constituent des récits incorporés liés aux mythes, à la fertilité et aux règles morales. Les arts de la scène à Lingsar sont également les vecteurs de l’ethnicité et réunissent les deux groupes, Balinais et Sasak. Cette union, qu’on dit « comme roi et reine », prend forme par le biais des pratiques de danse et d’exécution musicale, en conjonction avec les rites de prières et les actions collectives des participants.
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