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L’article de notre collaborateur, M. John S. McGuinness, paru dans le numéro 2 (1969) de la Revue, a soulevé une discussion intéressante avec deux spécialistes; l’un, M. Edward B. Black est le directeur d’un service très important de l’Insurance Company of North America, l’autre, M. Robert L. Hurley, est un actuaire, membre de la Casualty Actuarial Society. M. McGuinness nous communique les textes qu’ils lui ont fait parvenir avec l’autorisation de les utiliser dans notre Revue. C’est avec plaisir que nous les présentons ici avec la réponse faite par M. McGuinness aux divers points soulevés. La question du P.M.L., ou perte maximale probable, et sa prévision a une telle importance qu’on ne saurait mettre de côté des études qui la présentent dans ses aspects les plus divers, même si leurs auteurs diffèrent d’opinion; ce qui est normal. Nous les remercions de nous avoir permis d’utiliser leur texte ici. Cela permettra à nos lecteurs d’apercevoir les divers angles sous lesquels la question peut être envisagée. A.

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Le risque catastrophe se rattache dans une certaine mesure à la notion de perte maximale probable. C’est pourquoi nous avons pensé reproduire ici le texte que M. Martin a présenté au Rendez-Vous de Septembre, tenu à Monte Carlo au début de septembre 1970. Comme on le constatera, l’auteur cherche à établir la différence qu’il y a entre le grand risque isolé et le risque de catastrophe ayant une source unique, mais prenant une importance énorme sans que l’on puisse le prévoir à l’avance. C’est à ce moment-là que la perte maximale probable se transforme en une perte maximale possible, dont l’étendue est telle qu’il faut toujours en tenir compte à l’avance si l’on ne veut pas que s’écroulent les mesures de prudence les mieux établies. C’est là qu’intervient la réassurance, que complètent les opérations si nécessaires de la rétrocession. A.