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Ce numéro de Management international marque le franchissement d’une nouvelle grande étape de cette exploration intellectuelle dans le domaine de la responsabilité sociale, environnementale et de gouvernance des entreprises (RSE, ci-après). Si la RSE a fait l’objet de nombreuses publications dans des revues de certaines disciplines, elle est toutefois restée ignorée par d’autres disciplines, dont la finance.
Depuis quelques décennies, plusieurs initiatives ont vu le jour en vue de mettre en réseau des chercheurs et des praticiens intéressés et impliqués dans le déploiement et le développement de politiques de RSE par et dans des compagnies, qu’elles soient grandes ou PME. Ces diverses initiatives traduisent une quête multidisciplinaire de compréhension et d’appréciation des impacts de politiques de RSE sur les entreprises, sur leurs parties prenantes et sur la société de manière générale.
S’inscrivant dans ce courant, les deux co-éditrices de ce dossier co-organisent en 2009 une première conférence au Maroc portant sur la RSE pour regrouper des chercheurs de différentes disciplines et de diverses régions du monde, et particulièrement des chercheurs des pays émergents. Cette initiative visait à identifier des problématiques communes, celles qui auraient mérité d’être étudiées de manière transversale ou géographique, et enfin celles qui auraient été plus spécifiques au niveau conceptuel ou culturel. Bien que cette première conférence portât sur la RSE de manière générale, elle donna lieu à plusieurs autres. Alors que les trois premières conférences internationales tenues entre 2009 et 2014 ont porté sur la RSE de manière globale, les deux suivantes, 2016 et 2018, ont mis en évidence l’émergence d’enjeux particuliers.
Les diverses recherches qui, après une double évaluation, ont été présentées lors des premières conférences ont tout d’abord traduit un engouement et un enthousiasme pour les politiques RSE et leurs éventuels impacts et ce, dans diverses régions et sous l’éclairage de diverses disciplines. Toutefois des questionnements sur la réelle contribution des entreprises via leurs politiques de RSE tant aux niveaux social et environnemental qu’au niveau financier ont progressivement dominé les débats et les échanges au point de centrer la quatrième conférence sur les initiatives pour mieux appréhender l’appropriation et l’exploitation à d’autres fins de la RSE. En effet, la nécessité de comprendre et de désamorcer les phénomènes de « Greenwashing » et de « socialwashing » nous a conduites à consacrer la quatrième conférence aux modes de divulgations de la RSE aux diverses parties prenantes, dont les actionnaires qui tentent de baliser le comportement des firmes en déposant des résolutions à caractère social, environnemental et de gouvernance, à l’assemblée des actionnaires. Ainsi, la thématique : « De l’Engagement au Reporting : la Double Face de la RSE/ƧƎЯ RSO/OƧЯ », a permis de débattre de l’efficacité des diverses mesures permettant de « réguler de manière douce » les entreprises et de leur légitimité. Il est alors ressorti la nécessité de mettre en place des systèmes de monitoring pour tous les signaux de RSE qui seraient envoyés par les entreprises, dont les certifications et codes de conduite, et ce afin de permettre un développement d’un nouveau modèle d’affaire, un modèle inclusif.
Cette prise de conscience de la nécessité de réviser le modèle d’affaire a aussi atteint le monde financier, tant les investisseurs institutionnels que les banques. En effet, la finance « conventionnelle » visant à maximiser la richesse des actionnaires, souvent à court terme et au détriment de certaines parties prenantes, réalise progressivement que le risque de les ignorer représente un risque extra-financier non négligeable. Dès lors le virage devient inéluctable et les innovations sociales sont graduellement adoptées et implantées. Objet de la dernière conférence, « Les innovations pro-sociales : De la finance responsable à l’entrepreneuriat social », soulignent l’irrémédiabilité de ce virage et l’urgence de mettre à jour les divers concepts et modèles des diverses disciplines afin d’intégrer des critères ou variables environnementales, sociales et de gouvernance.
Ces diverses manifestations scientifiques ont donc permis de regrouper des chercheurs autour de ces thématiques et qui, à leur terme, ont conduit, grâce à l’appui de Management international, à l’édition de ce dossier.
Les articles de ce numéro spécial illustrent en quoi la RSE se normalise. Les actions de l’entreprise sont aujourd’hui ancrées dans un contexte où la RSE est normale et où elle devient un outil pour gérer son contexte. Dès lors de nombreux changements sont possible à observer. Dans le texte de Sarah Hudson et Irena Descubes, cette normalisation de la RSE est perçue au travers des discours des managers alors que la RSE est maintenant internalisée et perçue comme la façon légitime d’agir. Rey Dang, L’Hocine Houanti, Nhu-Tuyen Lê, Jean-Michel Sahut s’intéressent à cette internalisation de la RSE par le rôle du conseil d’administration. Leur recherche illustre que la divulgation d’information RSE n’est pas reliée à la composition du conseil d’administration; en fait ce sont les actions passées de l’entreprise qui influencent la divulgation de ces informations.
Le texte de Eric Braune, Lubica Hikkerova, Anne-Laure Boncori illustre comment les ressources financières non engagées des entreprises servent à la résolution de problèmes sociaux, particulièrement dans le cas de firmes dans des industries dépendantes sur des chaines d’approvisionnements mondiales et d’une main-d’oeuvre à bas salaire. Ces actions sont divulguées dans des rapports de développement durable qui, selon Julien Lachuer, Jean-Jacques Lilti, permettent d’apporter une information importante pour les investisseurs alors que ces rapports aident à capter une performance plus complète de l’organisation. En s’intéressant au capital social, les auteurs Abdelmajid Hmaittane, Mohamed Mnasri, Kais Bouslah, Bouchra M’Zali présentent une recherche qui illustre l’importance de l’alignement au niveau du capital social sur le coût des prêts.
Selon la recherche d’Ezzeddine Boussoura, Rim Boutiba, Olfa Zeribi Ben-Slimane, au niveau des PME tunisiennes, cette performance sociétale de l’organisation se décline en trois dimensions, normative (principes), organisationnelle (parties prenantes) et instrumentale (outils). Au niveau des outils, la recherche de Benjamin Huybrechts, Alex Nicholls illustre en quoi cette normalisation par les outils tels que ceux de la certification, permettent, certes, la standardisation, mais elle a aussi des limites puisqu’en fixant les bases des collaborations elle en limite aussi les négociations et l’implication des acteurs devient pragmatique.
La diffusion de ces contributions marque donc la fin d’une première étape de cette initiative qui, partant d’une lecture générale de la RSE en tant que démarche volontaire des entreprises dans la première conférence, aboutit à la nécessité de voir la RSE comme une démarche réduisant le risque et au déploiement de ces innovations sociales.
À l’instar des différents accidents et catastrophes qui ont mis en évidence les externalités négatives des activités de certaines entreprises et ont accéléré le déploiement de politiques RSE, des événements récents marquent une nouvelle ère. Ainsi, le mouvement Black Lives Matter place l’enjeu racial au centre de la dimension sociale. Cette dimension inclura aussi les inéquités sociales mises en évidence et engendrées par la pandémie, pandémie qui a aussi placé l’enjeu environnemental au centre des préoccupations de nombreux acteurs dont les gouvernements de nombreux pays qui ont assujetti leurs politiques de soutien aux entreprises à leur transition écologique.
L’étude des innovations sociales, de la RSE et des risques extra-financiers dans un contexte post-Covid catalysera la prochaine étape de cette initiative.
This issue of Management international marks a new milestone in this intellectual exploration in the field of social, environmental and corporate governance responsibility (CSR). While CSR has been the subject of numerous publications in journals of certain disciplines, it has remained ignored by other disciplines, including finance.
In recent decades, several initiatives have emerged to network researchers and practitioners interested and involved in the deployment and development of CSR policies by and within companies, whether large or small and medium-sized. These various initiatives reflect a multidisciplinary quest to understand and appreciate the impacts of CSR policies on companies, their stakeholders and society in general.
In line with this trend, the two co-editors of this dossier are co-organizing in 2009 a first conference in Morocco on CSR to bring together researchers from different disciplines and different regions of the world, and particularly researchers from emerging countries. This initiative aimed to identify common issues, those that would have deserved to be studied in a transversal or geographical manner, and finally those that would have been more specific at the conceptual or cultural level.
Although this first conference focused on CSR in general, it gave rise to several others.
While the first three international conferences held between 2009 and 2014 focused on CSR in a global manner, the next two, 2016 and 2018, highlighted the emergence of specific issues.
The various papers presented at the first conferences, after a double assessment, first reflected an enthusiasm for CSR policies and their potential impacts in various regions and from a variety of disciplines. However, questions about the real contribution of companies through their CSR policies at the social and environmental levels as well as at the financial level gradually dominated the debates and exchanges to the point of focusing the fourth conference on initiatives to better understand the appropriation and exploitation of CSR for other purposes. Indeed, the need to understand and defuse the phenomena of “greenwashing” and “socialwashing” led us to devote the fourth conference to the ways in which CSR is disclosed to various stakeholders, including shareholders who try to guide the behavior of firms by tabling social, environmental and governance resolutions at shareholders’ meetings. Thus, the theme: “From Commitment to Reporting: the Double Face of CSR/ЯƧƆ”, provided an opportunity to discuss the effectiveness of the various measures that make it possible to “softly regulate” companies and their legitimacy. It then emerged the need to set up monitoring systems for all the CSR signals that would be sent by companies, including certifications and codes of conduct, in order to enable the development of a new business model, an inclusive one.
This awareness of the need to revise the business model has also reached the financial world, both institutional investors and banks. Indeed, “conventional” finance aiming to maximize shareholder wealth, often in the short term and to the detriment of certain stakeholders, is gradually realizing that the risk of ignoring them represents a non-negligible extra-financial risk. From then on, the shift becomes inevitable and social innovations are gradually adopted and implemented. The subject of the last conference, “Pro-social Innovations: From Responsible Finance to Social Entrepreneurship”, underlines the irremediability of this shift and the urgency to update the various concepts and models of the various disciplines in order to integrate environmental, social and governance criteria or variables.
These various scientific events have therefore made it possible to bring together researchers around these themes and, in the end, thanks to the support of Management International, have led to the publication of this dossier.
The articles in this special issue illustrate how CSR is becoming normalized. The company’s actions are now anchored in a context where CSR is normal and where it becomes a tool for managing the firm’s context. In the text of Sarah Hudson and Irena Descubes, this standardization of CSR is perceived through the discourses of managers where CSR is now internalized and perceived as the legitimate way to act. Rey Dang, L’Hocine Houanti, Nhu-Tuyen Lê and Jean-Michel Sahut are also interested in this internalization of CSR, but through the role of the board of directors. Their research illustrates that CSR information disclosure is unrelated to board diversity; in fact, it is the past actions of the company that influence the disclosure of CSR information.
The text by Eric Braune, Lubica Hikkerova and Anne-Laure Boncori illustrates how uncommitted financial resources are used to solve social problems, particularly in the case of firms in industries dependent on global supply chains and low-wage labor. These actions are disclosed in sustainable development reports which, according to Julien Lachuer and Jean-Jacques Lilti, provide important information for investors since these reports help them to capture a more complete performance of the organization. Looking at social capital, authors Abdelmajid Hmaittane, Mohamed Mnasri, Kais Bouslah and Bouchra M’Zali present research that illustrates the importance aligning social capital alignment on the cost of loans.
According to the research of Ezzeddine Boussoura, Rim Boutiba and Olfa Zeribi Ben-Slimane, at the level of Tunisian SMEs, this societal performance of the organization is declined in three dimensions, normative (principles), organizational (stakeholders) and instrumental (tools). In terms of tools, the research of Benjamin Huybrechts and Alex Nicholls illustrates how this standardization by tools such as those of certification, admittedly allow standardization, but it also has limits since by fixing the bases of collaborations it also limits negotiations and the involvement of actors becomes pragmatic.
The dissemination of these contributions thus marks the end of a first stage of this initiative which, starting from a general reading of CSR as a voluntary approach by companies in the first conference, leads to the need to see CSR as an approach that reduces risk and to the deployment of these social innovations.
Like the various accidents and disasters which have highlighted the negative externalities of the activities of certain companies and accelerated the deployment of CSR policies, recent events mark a new era. Thus, the Black Lives Matter movement places the racial issue at the center of CSR’s social dimension. This dimension will also include the social inequities highlighted and generated by the pandemic, a pandemic which has also placed environmental issues at the center of concerns for many actors including the governments of many countries which have made their support policies for companies subject to their ecological transition.
The study of social innovations, CSR and extra-financial risks in a post-Covid context will catalyze the next step of this initiative.
Esta publicación de Management international marca el cruce de una nueva gran etapa de esta exploración intelectual en el tema de la responsabilidad social, medioambiental y de gobierno corporativo. (RSE),
Si la RSE ha sido objeto de muchas publicaciones en revistas de ciertas disciplinas sin embargo permaneció ignorada por otras disciplinas como las finanzas.
En décadas recientes, han surgido varias iniciativas en miras de poner en red a los investigadores y profesionales interesados e involucrados en el despliegue y desarrollo de políticas de RSE por y en las empresas, sean grandes o PME.
Estas diversas iniciativas reflejan una búsqueda multidisciplinar de comprensión y de apreciación de los impactos de las políticas de RSE en las empresas, sobre las partes involucradas y sobre la sociedad de manera general.
Como parte de esta tendencia, las dos coeditoras de éste tema coorganizaron en 2009 una primera conferencia en Marruecos sobre la RSE para reagrupar los investigadores de diferentes disciplinas y de diversas regiones del mundo, y particularmente los investigadores de países de economías emergentes. Esta iniciativa tuvo como objetivo identificar problemáticas comunes, aquellas que hubieran merecido ser estudiados de manera transversal o geográficamente, y finalmente aquellas que hubieran sido más específicas a nivel conceptual o cultural. Aunque esta primera conferencia se centró en la RSE de manera general, ella dio lugar a muchas otras.
Mientras que las tres primeras conferencias internacionales realizadas entre 2009 y 2014 centradas en la RSE de forma global, los dos siguientes, 2016 y 2018, destacaron la aparición de cuestiones específicas.
Las diversas investigaciones que, tras una doble evaluación, fueron presentadas durante las primeras conferencias reflejaron primero una euforia y un entusiasmo por las políticas de RSE y sus eventuales impactos en diversas regiones y a la luz de diversas disciplinas. Sin embargo, los cuestionamientos sobre la contribución real de las empresas a través de sus políticas de RSE tanto a nivel social como medioambiental que el nivel financiero ha dominado gradualmente los debates e intercambios hasta el punto de centrarse la cuarta conferencia sobre las iniciativas para comprender mejor la apropiación y explotación de otros fines de la RSE. De hecho, la necesidad de comprender de desactivar los fenómenos del “Greenwashing” y del “socialwashing nos lleva a dedicar la cuarta conferencia a las formas de divulgación de la RSE a los diversas partes involucradas, incluidos los accionistas que intentan regular el comportamiento de las empresas mediante la presentación de resoluciones de carácter social, medioambiental y de gobernanza,
La junta de accionistas. Así, el tema: “Del compromiso a la presentación de informes: la Doble cara de la RSE/ƧƎЯ RSO/OƧЯ” ha permitido de debatir de la eficiencia de las diversas medidas permitiendo de “regular de manera suave” las empresas y su legitimidad.
Entonces surgió la necesidad de establecer sistemas de seguimiento para todas las señales de RSE que serían enviados por las empresas, incluyendo certificaciones y códigos de conducta, y esto con el fin de permitir el desarrollo de un nuevo modelo de negocio, un modelo inclusivo.
Esta toma de conciencia sobre la necesidad de revisar el modelo de negocios también ha llegado al mundo financiero, tanto inversionistas institucionales como bancos. De hecho, las finanzas “convencionales” con el objetivo de maximizar la riqueza de los accionistas, a menudo a corto plazo y en desventaja de determinados grupos de interés, poco a poco se da cuenta que el riesgo de ignorarlos representa un riesgo extra financiero significativo. Por lo tanto, el giro se vuelve inevitable y las innovaciones sociales son gradualmente adoptadas e implantadas. Tema de la última conferencia. “las innovaciones prosociales: de las finanzas responsables al el emprendimiento social” subrayar la irremediabilidad de este cambio y la urgencia de actualizar los diversos conceptos y modelos de diversas disciplinas afín de integrar los criterios o variables medioambientales, sociales y de gobernanza.
Estos diversos eventos científicos han permitido, por tanto, reunir a investigadores en torno a estos temas y que, a su fin, llevaron, gracias al apoyo de la Management Internacional, a la publicación de este casos.
Los artículos de este número especial ilustran cómo se está normalizando la RSE. Las acciones de la empresa están ahora ancladas en un contexto en el cual la RSE es normal y se convierte en una herramienta para administrar su contexto. En el cual se pueden observar muchos cambios. En el texto de Sarah Hudson e Irena Descubes, esta normalización de la RSE se percibe a través de los discursos de los directivos, mientras que la RSE se interioriza y se percibe como la forma legítima de actuar. Rey Dang, L’Hocine Houanti, Nhu-Tuyen Lê y Jean-Michel Sahut se interesan a esta internalización de la RSE a través del papel del consejo de administración. Su investigación ilustra que la divulgación de la RSE no está relacionada con la composición del consejo de administración; de hecho, son las acciones anteriores de la empresa las que influyen en la divulgación de la RSE.
El documento de Eric Braune, Lubica Hikkerova y Anne-Laure Boncori ilustra cómo los recursos financieros no comprometidos de las empresas se utilizan para resolver problemas sociales, en particular en el caso de las empresas de las industrias que dependen de las cadenas de suministro mundiales y de la mano de obra barata. Estas acciones se dan a conocer en los informes de sostenibilidad que, según Julien Lachuer y Jean-Jacques Lilti, proporcionan información importante para los inversionistas, ya que estos informes ayudan a captar un rendimiento completo de la organización. Centrándose en el capital social, los autores Abdelmajid Hmaittane, Mohamed Mnasri, Kais Bouslah y Bouchra M’Zali presentan una investigación que ilustra la importancia de la alineación del capital social sobre el coste de los préstamos.
Según las investigaciones de Ezzeddine Boussoura, Rim Boutiba y Olfa Zeribi Ben-Slimane, sobre las PYMES tunecinas, esta actuación social de la organización se declina en tres dimensiones, la normativa (principios), la organizativa (partes interesadas) y la instrumental (herramientas). A nivel de herramientas, la investigación de Benjamin Huybrechts y Alex Nicholls ilustra cómo esta normalización por herramientas como las de la certificación permiten la estandarización, pero también tiene límites ya que al fijar las bases de las colaboraciones también limita las negociaciones y la implicación de los actores se vuelve pragmática
La difusión de estas contribuciones marca, por tanto, el final de una primera etapa de esta iniciativa. Que, basado en una lectura general de la RSE como un enfoque voluntario por las empresas en la primera conferencia, lleva a la necesidad de ver la RSE como un paso reduciendo el riesgo y el despliegue de estas innovaciones sociales.
Todo como los diversos accidentes y desastres que han puesto en evidencia las externalidades negativas de actividades de determinadas empresas y han acelerado el despliegue de políticas RSE, Los acontecimientos recientes marcan una nueva era. Así, el movimiento Black Lives Matter coloca la cuestión racial en el centro de la dimensión social. Esta dimensión también incluirá las desigualdades sociales destacadas y generadas por la pandemia, una pandemia que también colocó el tema medioambiental en el centro de las preocupaciones de muchas partes interesadas incluidos los gobiernos de muchos países que han elaborado sus políticas de apoyo a las empresas a su transición ecológica.
El estudio de las innovaciones sociales, la RSE y los riesgos extra financieros en un contexto post-Covid catalizará el siguiente paso de esta iniciativa.