Documents repérés

  1. 1.

    Article publié dans Séquences (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 198, 1998

    Année de diffusion : 2010

  2. 2.

    Article publié dans Séquences (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 105, 1981

    Année de diffusion : 2010

  3. 3.

    Article publié dans Bulletin d'histoire politique (savante, fonds Érudit)

    Volume 21, Numéro 1, 2012

    Année de diffusion : 2012

  4. 4.

    Article publié dans Mémoires du livre (savante, fonds Érudit)

    Volume 14, Numéro 2, 2023

    Année de diffusion : 2024

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    La Bretagne touristique, publication mensuelle lancée le 15 avril 1922, devenue Bretagne en 1929, est la création d'un homme Octave-Louis Aubert, journaliste-éditeur installé à SaintBrieuc (Côtes-du-Nord, Bretagne). Par sa revue illustrée d'une riche iconographie dans laquelle la photographie occupe une grande place et au régionalisme revendiqué, Aubert veut promouvoir la Bretagne dans tous les domaines — économiques et touristiques bien sûr, mais surtout littéraires et artistiques —, en défendant les traditions bretonnes tout en associant modernisation et modernité. Des écrivains connus appuient cette initiative. Les reportages photographiques et textuels dressent le portrait d'une région à la forte identité régionale qui s'efforce de préserver sa langue celtique, le breton, ses coutumes et ses traditions en valorisant son patrimoine et son passé, mais qui aspire aussi à se moderniser. En même temps, surtout dans les années 1930, la revue fait connaître les jeunes créateurs bretons (écrivains, poètes, peintres, sculpteurs, graveurs, musiciens) en publiant leurs écrits ou en reproduisant leurs oeuvres. Le dépouillement des 173 numéros parus durant l'entre-deux-guerres montre que La Bretagne touristique forge des représentations du « pays breton », cette « petite patrie » qui veut préserver son identité régionale dans le cadre de la « grande patrie » française, après les sacrifices de la Première Guerre mondiale.

    Mots-clés : entre-deux-guerres, régionalisme, culture bretonne, photographie, littérature, between-the-wars, regionalism, Breton culture, photography, literature

  5. 5.

    Article publié dans Études françaises (savante, fonds Érudit)

    Volume 47, Numéro 3, 2011

    Année de diffusion : 2011

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    Dans cet article, j'examine les nombreuses dédicaces offertes à Anne de Bretagne à la fin du xve et au début du xvie siècle. Le corpus des 22 dédicaces qui sert de base à cette étude nous donne un aperçu de la nature des oeuvres dans sa bibliothèque, la motivation des auteurs qui lui ont présenté leurs livres, l'image de la reine qu'ils y ont construite, et la culture livresque de l'époque. C'est grâce en partie aux hommes écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France, ainsi qu'auprès d'un public plus large, puisque leur stratégie consistait à portraire la reine sous un jour très positif et à faire des choix littéraires qu'elle préférait, y compris des oeuvres au sujet des femmes et leurs vertus. La plupart de ces auteurs de dédicaces s'adressaient à Anne de Bretagne sous forme manuscrite. Lorsque ces dédicaces à la reine de France précédaient des textes imprimés, elles visaient un autre public. Pour le libraire ou l'imprimeur, il s'agissait d'attirer des acheteurs bourgeois en soulignant l'association directe entre l'auteur et Anne de Bretagne. Dans l'Appendice I, je fournis une liste des 21 oeuvres contenant les 22 dédicaces adressées à Anne de Bretagne. Dans l'Appendice II, j'édite sept des dédicaces qui n'ont jamais été publiées, tirées des oeuvres suivantes : Robert du Herlin, L'Acort des mesdisans et bien disans ; Alberto Cattaneo, [Histoire des rois de France, en latin] ; Pierre Le Baud, Le liure des Cronicques des roys, ducs et princes de Bretaigne ; Antoine Dufour, Les epîtres de saint Jérôme ; Germain de Brie, Chordigerae nauis conflagratio ; Pierre Choque, L'incendie de la Cordelière ; Maximien, La Vie de Sainte Anne.

  6. 6.

    Article publié dans Séquences (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 50, 1967

    Année de diffusion : 2010

  7. 7.

    Article publié dans Inter (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 136, 2020

    Année de diffusion : 2020

  8. 8.

    Article publié dans Inter (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 40, 1988

    Année de diffusion : 2010

  9. 9.

    Article publié dans Cahiers de géographie du Québec (savante, fonds Érudit)

    Volume 3, Numéro 6, 1959

    Année de diffusion : 2005

  10. 10.

    Article publié dans Port Acadie (savante, fonds Érudit)

    Numéro 13-14-15, 2008-2009

    Année de diffusion : 2009

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    RésuméOn a beaucoup exagéré les origines bretonnes du Québec. S'il est vrai qu'aux prémices du peuplement de la Nouvelle-France il y a des Bretons, il convient de préciser qu'ils ne sont pas les plus nombreux. En 1680, les Français qui ont déjà pris racine sur les rives du Saint-Laurent proviennent pour la plupart de Normandie et d'Île-de-France, les Bretons ne comptant que sept pour cent de cette population. S'agissant d'influence culturelle, il y a d'autres variables à considérer que les seules origines de la population. Comment expliquer par exemple la thèse de Gérard Morisset (1949) sur les sources bretonnes des maisons rurales de la région de Montréal, quand cette population venait d'ailleurs? Que penser aussi du succès qu'ont connu ici, au début du xxe siècle et plus tard, les chansons de Théodore Botrel, ce poète breton qui fonda en 1904 à Pont-Aven son pèlerinage, le pardon des Fleurs-d'Ajoncs, et qui eut l'honneur d'être publié dans les cahiers La Bonne Chanson (1939) de l'abbé Charles-Émile Gadbois, alors que les chansonniers parisiens de la libertaire butte Montmartre n'y étaient pas admis? N'y a-t-il pas lieu de considérer que les liens unissant le Québec à la Bretagne iraient plutôt dans le sens d'un discours construit par une Église québécoise conservatrice, qui voyait dans la Bretagne catholique, nationaliste et réfractaire de ce temps la seule mère patrie acceptable pour un peuple qui avait préféré la Conquête à la Révolution? Le Québec et la Bretagne catholiques ne menaient-ils pas alors un même combat de résistance de la marge ethnoreligieuse? L'analyse des traditions religieuses communes aux deux marges servira à soutenir l'idée que les prétendues origines bretonnes du Québec relèvent plus du discours défensif des élites clérico-nationalistes québécoises du début du xxe siècle que d'un examen attentif des faits.