Abstracts
Résumé
A partir de la fin des années 1960, l’archéologue Raymond Lemaire, professeur à l’université catholique de Louvain en Belgique, contribue à la remise en question des méthodes de rénovation urbaine adoptées par les Services techniques de la Ville de Bruxelles pour les quartiers les plus anciens du centre historique. A travers son rôle d’expert pour l’association « Quartier des Arts », il se voit confier plusieurs études en vue de l’adoption de « plans particuliers d’aménagement » pour des îlots de grand intérêt patrimonial, ce qui lui permet de mettre à l’épreuve de la réalité les principes théoriques qu’il contribue à élaborer, au même moment, au sein d’organisations internationales telles qu’ICOMOS ou le Conseil de l’Europe. Notre contribution vise, à travers l’exemple significatif de la rénovation de l’ « îlot Sainte-Anne », à éclairer ce moment-clé de l’histoire récente de l’urbanisme bruxellois et à jeter un regard critique et nuancé sur le travail de Raymond Lemaire.
Abstract
Since the end of the 1960s, the archaeologist Raymond Lemaire, professor at the Catholic University of Leuven in Belgium, has contributed to the questioning of the urban renovation methods adopted by the technical department of the City of Brussels administration for the most ancien districts of the historic centre. Through his role as an expert for the association « Quartier des Arts », he is entrusted with several studies aiming at the adoption of normative plans for some building blocks of high heritage interest. This allows him to put the principles he contributes to define, at the same moment, within international organizations such as ICOMOS or the Council of Europe, to the test of reality. Our contribution aims, through the significant example of the renovation of the « Sainte-Anne district », to throw light on this key moment of Brussels urbanism’s recent history and to take a critical look at Raymond Lemaire’s work.