Abstracts
Résumé
Dix ans après l’élection de Gus Dur qui scellait l’entrée de l’Indonésie dans l’ère démocratique post-Suharto (1921-2008), le deuxième scrutin présidentiel, universel et direct s’est déroulé sans heurts. Pour la première fois, un mandat a pu être mené à son terme et le président est réélu. L’Indonésie se stabilise enfin, peu à peu. Certes, la gestion d’un archipel de 17.500 îles, dispersées sur une distance équivalent à Londres-Bagdad, abritant plus de 240 millions d’habitants, dont la plus grande population musulmane au monde ainsi que d’innombrables minorités ethniques et linguistiques, relève du défi quotidien.