Abstracts
Résumé
En raison de la nature très publique de sa vie à l’époque de l’Empire allemand et de la République de Weimar, le peintre juif allemand Max Liebermann (1847–1935) a souvent été considéré comme un représentant exemplaire de l’assimilation juive à la vie culturelle allemande. Plutôt que de traiter Liebermann comme le représentant d’un groupe, cet essai explore la complexité de son expérience individuelle d’appartenance afin de suggérer que son sentiment d’être chez lui, même avant 1933, n’a jamais été complètement résolu. La maison berlinoise de Liebermann, située au coeur de la ville, est un motif central dans cette étude de son sentiment d’appartenance. Cet essai explore également sa position sociale, son sens du langage, la réception de sa peinture et sa pratique d’autoportraits. Souvent mis en scène dans l’atelier que Liebermann avait construit au-dessus de sa maison berlinoise, ses autoportraits engagent un dialogue de proximité et de distance qui est à la base de son sentiment d’être chez lui et au coeur de sa position de peintre moderniste et de juif allemand assimilé.
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Appendices
Biographical note
Mitchell B. Frank is Associate Professor of Art History at Carleton University. He is Editor in Chief of RACAR.