Abstracts
Abstract
What Upper Canadians in the first half of the nineteenth century thought of as entertainment was fundamentally shaped by their class and their gender. While for many, the local tavern was a natural site to socialize it held little appeal for the cultured gentlewoman. Whether living on a backwoods farm or presiding over a big house in town, the wives and daughters of prominent Upper Canadians and gentlemen farmers consciously embraced the genteel leisure of the domestic circle. They sought companionship from others of their rank and sensibilities; and they enjoyed those diversions that both reflected their personal tastes and interests, but also symbolized their essential identity—gentlewomen of the empire.
Résumé
Dans la première moitié du 19e siècle, la conception que l’on avait des loisirs dans le Haut-Canada était surtout dictée par deux critères de base, le genre et la classe sociale. Pour beaucoup, la taverne locale était l’endroit naturel pour socialiser, mais celle-ci n’attirait guère les femmes cultivées qui appartenaient à la haute-société. Qu’elles vivent à l’écart dans une ferme isolée, ou qu’elles résident en ville, les femmes et les filles, membres de la bonne société du Haut-Canada, préféraient le loisir noble du cercle domestique. Elles cherchaient la société de ceux et de celles de leur rang social comme de leur sensibilité et mentalité; et elles prenaient plaisir à ces divertissements qui tout en reflétant leurs goûts et intérêts personnels, symbolisaient leur identité essentielle : des dames de la haute-société au sein de l’Empire.