Abstracts
Résumé
Les savoirs que développent les participants autochtones qui reçoivent des services psychosociaux sont très peu étudiés. À partir de la théorie du noyau central des représentations sociales, nous avons dégagé les savoirs de sens commun de dix participants autochtones en matière d’intervention psychosociale, ciblé leurs priorités et analysé les liens entre, d’une part, leurs caractéristiques et leurs expériences et, d’autre part, les savoirs qu’ils développent. Ces résultats permettent d’envisager des améliorations aux interventions qui leur sont destinées.
Mots-clés :
- savoir de sens commun,
- représentation sociale,
- services sociaux autochtones,
- participants autochtones
Abstract
The knowledge that Native participants receiving psychosocial services develop is poorly documented. From the central core theory of social representations, we have identified the common sense knowledge of ten Native participants about psychosocial intervention, brought out their priorities and analyzed the links between, first, their characteristics and experiences and secondly, the knowledge they develop. Interventions intended for them can be improved by taking into account these elements.
Keywords:
- common-sense knowledge,
- social representation,
- Native social services,
- Native participants
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Appendices
Notes biographiques
Karine Carufel est travailleuse sociale et a oeuvré dans différents contextes (communautaires et judiciaires) auprès des Autochtones au Québec. Elle a produit son mémoire de maîtrise « Les théories d’expérience des participants autochtones, au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, en matière d’intervention psychosociale », alors qu’elle était employée comme intervenante au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or (2009 à 2012). Elle est chargée de cours à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au Département des sciences du développement humain et social depuis l’automne 2013. Elle agit aussi comme consultante pour divers projets dans le domaine de l’intervention interculturelle auprès des Autochtones.
Daniel Thomas est professeur au Département des sciences du développement humain et social de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) depuis 1992. Comme chercheur, ses travaux ont porté sur les relations entre Autochtones et non-Autochtones, l’économie sociale, la participation sociale des personnes aînées et l’évaluation de services destinés aux jeunes adultes. Ces travaux concernent surtout des personnes qui vivent en milieu rural ou dans des petites collectivités et sont le plus souvent réalisées en collaboration avec les personnes, les associations ou les organisations concernées.
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