Abstracts
Résumé
La migration des jeunes dans les sociétés de la sur-modernité (Voyé, 1998) est devenue un phénomène omniprésent qui touche le Québec et ses régions comme d’autres sociétés occidentales. Même si la migration des jeunes est souvent évoquée, elle a été peu étudiée du point de vue des individus qui migrent (Gauthier et Bujold 1995 ; Galland et Lambert, 1993 ; Côté 1997), ce qui fait qu’elle semble, dans le discours commun, plus souvent un problème qu’une des avenues empruntées par les jeunes pour répondre à leurs aspirations (Assogba et Fréchette, 1997) ou pour favoriser le processus d’entrée dans la vie adulte (Gauthier, 1997). En fait, pour les jeunes, tout se passe comme si se déplacer d’un lieu à l’autre signifiait trouver des réponses à leur quête de sens, d’insertion sociale et professionnelle et de repères culturels. Le Groupe interdisciplinaire et interuniversitaire de recherche sur les migrations des jeunes est engagé depuis plus de quatre ans dans un vaste programme de recherche sur les dimensions sociales et culturelles de la migration des jeunes au Québec Une recherche qualitative a permis d’identifier les paramètres du processus migratoire des jeunes mettant en évidence la complexité du phénomène. Le présent article utilise les données relatives à l’intégration des jeunes migrants dans les centres urbains du Québec sous l’angle du réseau social des jeunes migrants.
Appendices
Bibliographie
- Assogba,Y. (1997). « L’intégration des migrants dans les villes : l’Afrique comme laboratoire », dans Gauthier, M. (sous la direction de), Pourquoi partir ? La migration des jeunes d’hier et d’aujourd’hui, Sainte-Foy, Institut québécois de recherche sur la culture / Presses de l’Université Laval, 213-224.
- Assogba, Y. et L. Fréchette (1997). « Le concept d’aspiration et la démarche migratoire des jeunes », dans Gauthier, M. (sous la direction de), Pourquoi partir ? La migration des jeunes d’hier et d’aujourd’hui, Sainte-Foy, Institut québécois de recherche sur la culture / Presses de l’Université Laval, 227-241.
- Bernier, L. (1998). « La question du lien social ou la sociologie de la relation sans contrainte », Lien social et politiques – RIAC, no 39, 27-32.
- Côté, S. (1997). « Migrer : un choix ou une nécessité. Une enquête à l’échelle d’une région », dans Gauthier, Madeleine (sous la direction de), Pourquoi partir ? La migration des jeunes d’hier et d’aujourd’hui, Sainte-Foy, Institut québécois de recherche sur la culture / Presses de l’Université Laval, 63-85.
- Fortin, A. (1993). « Nouveaux réseaux : les espaces de la sociabilité », RIAC, 29 / 69, 131-140.
- Galland, O. et Y. Lambert (1993). Les jeunes ruraux, Paris, L’Harmattan, 253 pages.
- Gauthier, M. (1997) « La migration et le passage à la vie adulte des jeunes d’aujourd’hui », dans Gauthier, Madeleine (sous la direction de), Pourquoi partir ? La migration des jeunes d’hier et d’aujourd’hui, Sainte-Foy, Institut québécois de recherche sur la culture / Presses de l’Université Laval,105-130.
- Gauthier, M. et J. Bujold (1995). Les jeunes et le départ des régions : revue des travaux, Sainte-Foy, INRS-Culture et société, 70 pages.
- Grossetti, M. (1992). « Réseaux sociaux et territoire. Quelques réflexions », Pour, no 134, 97-106.
- Harvey, J. (1994). « L’immigration des immigrants », dans Dumont, F., Langlois, S. et Y. M artin (sous la direction de), Traité des problèmes sociaux, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture.
- Le Gall, D. (1993). « Pour une approche du fait de solitude : la sociabilité des jeunes », RIAC, 29-69.
- Moquay, P. (1998). « Sentiment d’appartenance et développement régional », dans Côté, S. et M.U. Proulx (sous la direction de), Espaces et mutations, Chicoutimi / Rimouski, grideq / GRIR.
- Sanicola, L., sous la direction de (1994). L’intervention de réseaux, Paris, Bayard, 276 pages.
- Taboada -Léonetti, I. (1975). « Le projet de migration. La nature du projet de migration et ses liens avec l’adaptation », L’Année sociologique, vol. 26, 106-123.
- Voyé, L. (1998). Sociologie. Construction du monde, construction d’une discipline, Paris, Larcier ; Bruxelles, De Boeck, 221 pages.