Abstracts
Abstract
This article discusses representations of Dorothy’s magical shoes in diverse media—from the original text by L. Frank Baum (1900) to the classic MGM film (1939) to Vogue’s 2005 fashion shoot by Annie Leibovitz. According to Salman Rushdie, “the real secret of the ruby slippers is not that ‘there’s no place like home’, but rather that there is no longer any such place as home.” Canadian designer John Fluevog shares this point of view, as exemplified most prominently by The Cosmos: Meteor shoes (2016), which celebrate the road as the destination itself. I compare Fluevog to Gucci’s flamboyant Star Trek-inspired campaign GucciandBeyond (2017), as well as the brand’s more recent Utopian Fantasy campaign (2018). The essay cites, among others, Alain de Botton and Andy Warhol, both professing their fascination with air travel. Additional critical sources include Dick Hebdige’s pioneering work on style subcultures, and MOMA’s recent volume on Fashion Is. The essay’s concluding sections discusses commercial appropriation of fashion, as well as fashion’s open-ended definition.
Résumé
Cet article discute des représentations des souliers magiques de Dorothée à travers divers médias—depuis le texte original de L. Frank Baum (1900), en passant par le film classique de MGM (1939), jusqu’à la série de photos d’Annie Leibovitz dans Vogue en 2005. Selon Salman Rushdie, “le vrai secret des chaussures rouges n’est pas que ‘there’s no place like home’ mais plutôt que le ‘home’ n’existe plus.” Le dessinateur de mode canadien John Fluevog partage cette opinion comme le montre de façon remarquable la collection de chaussures The Cosmos: Meteor (2016), qui célèbre la route comme la destination en elle-même. Je compare Fluevog à la campagne haute en couleur de Gucci inspirée par Star Trek, GucciandBeyond (2017), ainsi qu’à la campagne plus récente de la marque, intitulée Utopian Fantasy (2018). L’essai cite, entre autres, Alain de Botton et Andy Warhol, qui ont tous deux professé leur fascination pour le voyage aérien. D’autres sources critiques incluent le travail de Dick Hebdige, un des pionniers dans l’étude des subcultures du style, ainsi que le récent volume du MOMA, Fashion is. Les paragraphes de conclusion discutent de l’appropriation commerciale de la mode ainsi que de l’aspect constamment renouvelé de ce qui définit la mode.
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