Abstracts
Abstract
Following Edward Snowden’s revelations, end-to-end encryption is becoming increasingly widespread in messaging tools—solutions that propose a large variety of ways to conceal, obfuscate, disguise private communications and online activities. Designing privacy-enhancing tools requires the identification of a threat model that serves to agree upon an appropriate threshold of anonymity and confidentiality for a particular context of usage. In this article, we discuss different use-cases, from “nothing-to-hide” low-risk situations to high-risk scenarios in war zones or in authoritarian contexts, to question how users, trainers, and developers co-construct threat models, decide which data to conceal, and how to conceal it. We demonstrate that classic oppositions such as high-risk versus low-risk, privacy versus security, should be redefined within a more relational, processual, and contextual approach.
Résumé
Suite aux révélations d’Edward Snowden, le chiffrement de bout-en-bout devient de plus en plus diffus dans les outils de messagerie—solutions qui proposent de cacher ou déguiser les communications privées et les activités en ligne. La conception d’outils renforçant le droit à la vie privée préconise l’identification d’un « modèle de menace », qui sert à obtenir un consensus sur le seuil d’anonymat et de confidentialité approprié à un contexte d’usage particulier. On discute différents cas d’usage, de situations à bas risque où il n’y a « rien à cacher » à des scénarios à haut risque, de guerre ou d’autorité étatique, pour nous demander comment les utilisateurs, les consultants en sécurité et les développeurs co-construisent des modèles de menace, décident quelles données dissimuler, et comment. On démontre que les oppositions classiques, comme « haut risque » versus « bas risque », vie privée versus sécurité, doivent être redéfinies dans une approche relationnelle, processuelle et contextuelle.