Abstracts
Résumé
On associe bien souvent le vieillissement du cerveau à une mort lente de l’esprit, menant inexorablement à des troubles de la mémoire et / ou à un déclin général des fonctions cognitives. Cette idée négative du vieillissement du cerveau et de l’esprit puise sa source dans les études scientifiques entreprises au cours des années 1970. Toutefois, vers le milieu des années 1980, un second courant d’études est apparu, qui a clairement démontré que la mort de l’esprit n’est pas du tout une conséquence inexorable du vieillissement humain. Ce courant d’étude s’applique à décrire les déterminants biologiques et psychologiques du vieillissement et à démontrer que la mémoire ne meurt pas. Une telle donnée scientifique a une portée sociale importante, car elle suggère que le support social que l’on offre à nos aînés pourrait leur permettre de garder leur mémoire intacte pour une longue période de temps.
Mots-clés :
- vieillissement,
- cerveau,
- esprit,
- mémoire
Abstract
We often associate an aging brain to an aging mind, with the underlying idea that aging of the brain will inevitably lead to a significant decline in memory function and/or general cognitive processes. This negative view of aging came from scientific studies performed in the 1970’s. However, in the 1980’s, another theoretical view emerged, which showed that the death of the mind is not an inevitable consequence of human aging. The goal of these studies is to describe the biological and psychological determinants of aging, and to demonstrate that memory never dies. Such a scientific concept has a clear social implication, since it suggests that social support given to our elders could allow them to keep their memory healthy for a very long period of time.
Keywords:
- aging,
- brain,
- mind,
- memory
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