Abstracts
Résumé
Cet article prend le débat américain sur la mort du roman, qui a éclaté dans les années 1960, comme un exemple de crise culturelle. C'est que la mort du roman n'est qu'une crise parmi d'autres, un épisode dans une longue séquence de morts qui, au-delà de la littérature, a aussi touché Dieu, l'homme, l'auteur, la musique, la peinture, l'Histoire, les idéologies et qui rejoint, dernièrement, le livre et la culture de l'imprimé. De façon à comprendre comment cette dernière crise, la fin du livre, reproduit la mort du roman, je vais décrire les deux comme les manifestations d'un même imaginaire qui s'empare d'une situation de transition pour la présenter comme une fin.
Abstract
This article takes the american controversy on the death of the novel, in the sixties, as an example of a cultural crisis. Especially because this death of the novel controversy is not an exceptional event, but one in a series of deaths, which have touched not only a literary genre, but also God, Man, the author, music, art, history, ideology, and more recently the book and print culture. To better understand how this last crisis, the end of books, is a repetition of the death of the novel controversy, I will describe both as a manifestation of the same apocalyptic imagination, which invariably transforms a transition into a crisis bringing about an end.