Abstracts
Abstract
The underdevelopment of folklore studies in Canada can best be understood by examining the relevance of scholarly activity in the field to the Canadian academic milieu and, more broadly, to Canadian society. A feminist critique of the intellectual models and scholarly practices of folklore studies in Canada reveals that the activity continues to be influenced by several major intellectual constructs, namely modernization theory, colonialism, romantic nationalism, and structural functionalism; and that all of these combine to preserve cognitive models and power structures which impair the full participation of Canadian women ethnologists. Reclaiming the field of Canadian cultural studies requires the adoption of a new intellectual and attitudinal framework, one based on feminist principles of equality, inclusiveness, and empowerment, and grounded in experience, our own and that of the peoples whose cultures we study.
Résumé
On peut mieux comprendre le sous-développement des études ethnologiques au Canada par l’étude de la pertinence des activités de recherche dans ce domaine par rapport au milieu universitaire canadien et, plus généralement, à la société canadienne. Une critique féministe des modèles théoriques et des pratiques de la recherche ethnologique au Canada démontre que la discipline continue à être influencée par plusieurs paradigmes reçus, notamment par le modernisme, le colonialisme, le nationalisme romantique et le structuralisme; leur conservation sert à préserver les modèles cognitifs et les structures du pouvoir en place et à empêcher la participation à part entière des femmes au développement de l’ethnologie au Canada. Réclamer le champ des études culturelles canadiennes exige l’adoption d’une nouvelle perspective intellectuelle axée sur les principes féministes de l’égalité, de l’inclusion et de partage du pouvoir, sans oublier le respect de l’expérience du terrain, celle de nos ethnologues et des gens dont nous étudions la culture.