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1951 — L’élément de la souffrance humaine dans l’oeuvre romanesque de Georges Duhamel.Résumé
Par la fenêtre, ouverte sous l’abîme nocturne, je percevais l’angoissa des êtres. Mes deux plus proches voisins, les tilleuls jumeaux qui se dressaient, près de la porte, comme des serviteurs attentifs, devisaient le soupir de chaque feuille ramant dans les ténèbres. Et moi-même, cette nuit-là, n’étais-je pas plus sensible que l’épi des graminées, plus frémissant que la vrille des vignes folles?1 Ces lignes pénétrantes et révélatrices sont les premières d’un roman de Georges Duhamel ou, comme cet écrivain le fait si souvent, il s’abandonne a son premier élan: peindre la via comme alla apparaît a l’oeil averti qui a tôt … Lire la suite
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1951 — L’expression littéraire des sensations olfactives et gustatives dans les romans de Joris-Karl Huysmans.Résumé
Joris-Karl Huysmans nous apparaît comme un Goldilocks énigmatique du dix-neuvième siècle. Il va chez les trois ours. Sans beaucoup attendre, il se dit: Voyons, je meurs de faim! Mais la bouillie du père ours s’est refroidie; et la bouillie de la mère ourse est trop cuite. Quant à la bouillie de l’ourson...et ici le conte déraille... elle ne suffit pas; ou elle a disparu: elle s’est figée, ou elle lui soulève le coeur. Notre pauvre Goldilocks se trouve dans l’obligation de chercher un autre bol de bouillie, recherche, hélas, qui prend vite les proportions d’une manie. Et comme ce Goldilocks, … Lire la suite