EN :
This article considers in terms of its larger historical context the participation by officers of the Hudson's Bay Company in the social networks of Victorian science, mainly in the collection of specimens of natural history in the vast northwestern territories of North America. While such specimens were solicited by outsiders from British and American scientific institutions, a common cultural heritage gave meaning and value to the cooperative efforts of both scientists and collectors. A sketch of this heritage, in which the writings of Sir Francis Bacon, the voyages of Captain James Cook, the example of Alexander von Humboldt, the scholarship of the Scottish Enlightenment and other factors were alloyed to form the matrix of Victorian scientific activity, forms the focus of the discussion of both the Company's policies and individual initiatives.
FR :
Cet article analyse la participation de membres de la Compagnie de la Baie d’Hudson à la collecte de spécimens de l’histoire naturelle des territoires d’Amérique du Nord. A travers ces activités, ces collectionneurs devenaient membres des réseaux sociaux de la science victorienne. Bien que les demandes provenaient d’institutions autres que britanniques et américaines, le sens et la valeur des efforts coopératifs des scientifiques et des collectionneurs originaient d’un héritage culturel commun. Cet héritage, qui comprend, entre autres, les écrits de Sir Francis Bacon, les voyages du Capitaine Cook et de Alexander von Humboldt et la philosophie écossaise des Lumières, forme la matrice de l’activité scientifique de l’ère victorienne. C’est dans cet environnement intellectuel qui prirent forme les politiques de la Compagnie et les activités de ses membres.