Résumés
Abstract
In the following article, the author tries, first, to make the point on the major contributions on organizational theory. He explains, after that, why he thinks this is still in about the stage of infancy, by underlining the need for a new spirit towards all those theories, where they may be going and what perhaps they will be able to do for us in the not-too-distant future.
Résumé
INTRODUCTION
Ce qu'on peut écrire de nos jours sur la théorie de l'organisation devient périmé en très peu de temps. La raison en est que les développements viennent habituellement des gens qui exercent la tâche de direction des organisations et que la signification théorique de ces développements n'est saisie que plus tard par les académiciens et les chargés de recherches. C'est probablement la raison pour laquelle Elton Mayo se référait aux sciences de l'organisation humaine comme « aux sciences de l'insuccès ». La théorie de l'organisation n'en est, à mon avis, qu'à ses premières expressions réelles. Pour en témoigner, j'essaierai donc de vous dire ce que cette théorie a été à date, où elle peut vous conduire et peut-être ce qu'elle pourra faire pour nous dans un avenir assez rapproché.
QUELQUES DÉVELOPPEMENTS THÉORIQUES
Max Weber
Max Weber est considéré comme le père de la théorie de l'organisation. Il a souligné la rationalité et les problèmes d'autorité qui surgissaient dans ces nouvelles formes corporatives d'organisation et qui étaient uniques à la bureaucratie.
Théories sur les aspects informels d'une organisation
Les recherches subséquentes ont mis en doute la complète rationalité des organisations et ont accordé une plus grande valeur aux rapports informels existant à l'intérieur d'une organisation.
«Scientific Management »
Une autre approche majeure à la théorie de l'organisation est représentée par cette école de pensée que cherche à promulguer des « principes d'organisation ». Ces personnes ont cherché à tirer d'expériences vécues des principes applicables à une variété de situations organisationnelles.
La contribution de Burns et Stalker
Après une étude de plusieurs compagnies britanniques, Burns et Stalker ont conclu que les compagnies qui réussissaient le moins fonctionnaient selon un type d'organisation qu'ils ont qualifié de mécanique, tandis que les compagnies qui réussissaient le plus fonctionnaient selon un type d'organisation dit organique. Le système « organique » se distingue de l'autre par sa plus grande flexibilité, les responsabilités et l'autorité de chacun n'étant pas clairement ni définitivement établies et les gens s'associant ensemble dans des permutations ou combinaisons les plus appropriées aux circonstances.
La contribution de Jasinski
La distinction établie par Jasinski entre l'axe vertical et l'axe horizontal d'une organisation se situe un peu dans le même ordre. L'axe vertical représentant les notions de pouvoir et d'autorité, l'axe horizontal représente la notion de biens et services, les insistances sur l'axe vertical amène donc dans l'organisation une plus grande rigidité.
POUR UN NOUVEL ÉTAT D'ESPRIT
Comme le souligne Joan Woodward dans son livre,Industrial Organization : Theory and Practice, il n'y a aujourd'hui aucun principe d'organisation qui peut être appliqué comme dans les sciences physiques, chimiques ou médicales. Il y a certainement du bon dans tous les principes émis et les conclusions auxquelles sont arrivés tous ces maîtres de l'organisation sont certainement encore utiles aujourd'hui, dans certaines situations. Mais j'insiste sur le fait qu'il faut inciter les gens à utiliser leurs capacités naturelles de résoudre les problèmes plutôt que de les inciter à appliquer servilement des principes qui peuvent avoir constitué une recette à quelque autre phénomène.
De plus, l'emphase sur le changement ne doit pas nous faire oublier que la routine et la répétition constituent une part importante de tout travail et qu'il va continuer vraisemblablement à en être ainsi dans l'avenir prévisible.
IMPLICATIONS DES CHANGEMENTS
Il faudra veiller de plus en plus à ce que l'utilisation des systèmes électroniques pour l'obtention et la transmission de l'information serve, non pas à établir des monarchies hautement centralisées mais plutôt à établir des opérations décentralisées et organiques qui tiennent compte des meilleures caractéristiques d'une gérance participante.
Il est à craindre qu'avec ces systèmes électroniques, les gens de la haute direction choisissent un comportement où des masses de gens fonctionnent comme des automates, ceci non à cause de la technologie elle-même, mais plutôt parce qu'on aura appliqué une théorie de l'organisation du 19e siècle à l'administration d'une technologie du 21e siècle. Heureusement, il y a aujourd'hui des forces sociales qui peuvent lutter contre cette tendance.
CONCLUSION
Le modèle d'organisation du futur est, selon les principes émis plus haut, déjà en existence. Cette organisation est la N.A.S.A. Le concept de base est celui d'un groupe de personnes travaillant ensemble sur des projets, ayant l'autorité d'aller où ils ont besoin d'aller, d'obtenir l'aide dont ils pensent avoir besoin et d'effectuer le travail qu'ils sont chargés de faire. Ceci inclut le libre accès à toute information considérée nécessaire.
C'est donc aujourd'hui sur des individus capables, plutôt que sur une théorie de l'organisation en tant que telle, que nous devrons faire reposer notre environnement présent et futur. Faisons donc en sorte que les organisations qui composent cette société fassent tout en leur pouvoir pour favoriser, plutôt que frustrer, la croissance et le développement de tels individus.
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