FR :

L'auteur, au lieu de s'arrêter à la cristallisation, sous forme de lois, du concept de sécurité sociale, analyse le cadre actuel des mesures sociales administrées sur le plan local, fédéral et provincial; il étudie les principes sur lesquels les programmes reposent et auxquels ils doivent se conformer. Pour établir de tels programmes, il faut tenir compte des facteurs historiques, des profondes convictions religieuses, de l'expérience des sociétés anciennes et des particularités géographiques et culturelles. A l'Etat incombe la responsabilité d'aider les individus à mieux pourvoir à leur sécurité et à leur bien-être; l'Etat ne doit pas être omnipotent et détruire toute initiative privée ou collective créée dans ce sens. A chacun de leurs échelons, les administrations publiques canadiennes contribuent, d'une façon vitale, au bien-être social.

FR :

Le travailleur n'est pas une partie de la machine industrielle, un outil dont la valeur est uniquement mesurée par les dollars de production; c'est pour cette raison qu'il ne peut répondre mathématiquement aux stimulants imposés par la gérance seule. Il doit pouvoir se sentir considéré comme un homme, un être humain et non seulement comme un instrument à la production. Il aime à être consulté et apprécie qu'on tienne compte de son opinion; il veut se sentir intégré à l'entreprise. Dans une telle atmosphère de collaboration, les relations patronales-ouvrières seront meilleures et les difficultés au sein de l'entreprise seront amoindries comme l'auteur le démontre par un exemple qu'il présente au lecteur. Il expose brièvement quelques principes susceptibles d'améliorer les relations entre la direction et ses employés. Il indique les fonctions de l'entreprise, le rôle de l'autorité et les conditions de son exercice. La direction ne peut être efficace que si elle tient compte des aspirations du travailleur et du syndicat.

FR :

Cet article n'est qu'un court extrait d'une intéressante étude sur les problèmes de l'emploi au Rhode-Island de 1935-1950; il a pour but de faire connaître au lecteur l'évolution historique et économique de l'industrie du textile au Rhode-Island. L'auteur décrit la concurrence qui s'établit entre le Nord et le Sud; au début, minime, elle s'accrut dans la suite pour prendre des proportions désastreuses et amener ses conséquences funestes: diminution de la productivité, migration des moulins vers le Sud et chômage général. L'histoire du textile de la Nouvelle-Angleterre fournit l'exemple d'un système conforme au « laissez-faire » du capitalisme libéral: recherche du plus grand profit possible sans souci de responsabilité sociale. Ce système doit être soumis à la morale des affaires ou se détruire lui-même.

FR :

L'auteur, dans cet article a voulu dégager de façon très sommaire, le fonctionnement particulier des institutions coopératives dans la vie économique moderne. Après un court résumé historique pour démontrer les multiples efforts tentés pour organiser l'économie sur la base de propriété commune de production, il critique les principes énoncés par le mouvement coopératif et examine ensuite la structure réelle de cet organisme. Son attention se porte sur les problèmes posés, par la mise en application des principes coopératifs au sein de l'économie moderne. Il conclut en suggérant qu'un programme d'éducation ayant pour but de rendre les individus conscients de leur potentiel industriel peut être la seule solution et amènerait d'heureux résultats.

EN :

The author, instead of concentrating on the crystallization into legislation of the Canadian concept of social security, analyzes the present pattern of social measures administered on the local, provincial and federal levels; he studies the principles on which the programmes are based and to which they must conform. In order to establish such programmes it is necessary to take into account historical factors, deep-seated religious convictions, the experience of older societies and geographic and cultural patterns. To the State belongs the responsibility of helping individuals to provide more adequately for their security and welfare; the State must not be omnipotent and destroy all private or collective initiative in this direction. On each level of government, the Canadian public administrations contribute in a vital way to social welfare.

EN :

In order to produce, a coordinated system is necessary of which the complexity varies in accordance with the needs of those participating, the nature of the product or the size of the market. In this system, the needs and the production steps determine the exact place of each element, men and machines, in the structure. This coordination requires from each part of the whole, definite operations and the coordination of all the efforts towards the accomplishment of the enterprise's object. What are these principles capable of assuring harmonious relations during the production ?

EN :

This article is only a short extract from an interesting study on the employment problems of Rhode Island from 1935-1950; it has as objective to make known to the reader the historical and economic evolution of the textile industry in Rhode Island. The author describes the competition which arose between the North and the South; very unimportant at the beginning, it increased afterwards to take on disastrous proportions and bring about fatal consequences: decrease in productivity, migration of the mills to the South and general unemployment. The history of the textile industry of New England furnishes an example of a system conforming to the "laissez-faire" of free capitalism: the seeking of the highest possible profit without worrying about social responsibility. This system must be subjected to the ethics of business or destroy itself.

EN :

The author, in this article wishes to show briefly the peculiar functioning of cooperative institutions in modern economic life. After a short historical review in order to show the many efforts made to organize the economy on the basis of common ownership of the instruments of production, he criticizes the principles set forth by the cooperative movement and then examines its actual structure. His attention is given to the problems arising from the application of cooperative principles in the modern economy. He concludes in suggesting that a practical educational programme making people aware of their industrial potential may perhaps be the only solution and will bring favourable results.