Résumés
Résumé
Cet article se penche sur un ensemble d’images de corps châtiés dans le paysage hollandais afin d’explorer le rôle de l’espace dans les conceptions de criminalité et d’identité au cours du XVIIe siècle. À cette époque, les cadavres de certains criminels, exécutés pour des crimes exceptionnellement graves, étaient déplacés sur les sites de pendaison, situés au-delà des murs de la ville. Étant donné la présence de restes humains en décomposition, il est frappant que la périphérie des villes attirât les membres du public en grand nombre. Les gens se réunissaient pour voir cette manifestation de pouvoir autoritaire sur les actes criminels, mais aussi pour s’amuser et profiter d’activités de loisir avec leur famille, leurs amis et des étrangers. Cet article examine les représentations de gibets afin d’interroger comment les activités non autorisées se déroulant sur ces sites pouvaient négocier ou transformer l’identité civique dans la République hollandaise.
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Parties annexes
Acknowledgements
I would like to thank the reviewers and editors of RACAR for their invaluable suggestions and feedback. Research for this article was generously supported by an Insight Development Grant from the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada.
Biographical note
Anuradha Gobin is Assistant Professor of Art History in the Department of Art at the University of Calgary.