Résumés
Abstract
Venezuelan artist Jesús Rafael Soto led Latin America’s innovative kinetic art movement of the 1960s with his Plexiglas moiré reliefs and geometric installations. The current literature predominantly describes his work in terms of formalism or phenomenology. However, his work also brings together social agents in public spaces, and this raises the issue of the political. Using the critical theory of Hannah Arendt, this paper recasts Soto’s so-called Penetrable sculptures from the 1960s and 1970s as political interventions through which he reintroduces a viable public sphere of action in the midst of Venezuela’s thorny recovery from totalitarianism.
Résumé
L’artiste vénézuélien Jesús Rafael Soto a dirigé le mouvement d’art cinétique des années 1960 en Amérique latine avec ses sculptures en plexiglas moiré et ses installations géométriques. La critique actuelle décrit ses créations essentiellement dans les termes apolitiques du formalisme et de la phénoménologie. Pourtant, ses oeuvres rassemblent des agents sociaux dans des espaces publics, ce qui soulève la question du politique. En utilisant la théorie critique de Hannah Arendt, cet essai présente les sculptures de Soto des années 1960 et 1970 dites Penetrable comme des interventions politiques à travers lesquelles la sphère publique est réintroduite, alors que le Venezuela se remet difficilement d’un régime totalitaire.