EN :

It has been argued that London’s Tecumseh Park (renamed John Labatt Memorial Park in 1937) is the oldest, still functioning ball grounds in baseball’s lengthy history. This has been challenged persistently by scholars such as A.J. Bastarache on behalf of Clinton, Massachusetts, who argue that disastrous floods in London’s history “removed” the storied Tecumseh diamond from its original location to a completely new site, thus negating its record of continuous operation in one specific place. This paper examines newspaper and magazine articles related to the flood and the park to show that Tecumseh Park in 1883 and John Labatt Memorial Park in 1937 were renovated in timely fashion following floods and that the park did not change its physical location. Such findings provide further evidence undergirding the park’s bona fide heritage distinction as the oldest still operating ball ground in history.

FR :

On soutient que Tecumseh Park à London (rebaptisé John Labatt Memorial Park en 1937) est le plus vieux terrain de baseball opérationnel de la longue histoire de ce sport. Ceci est contesté par des chercheurs tel que A.J. Bastarache – au nom de la ville de Clinton, Massachusetts - qui affirme que les inondations désastreuses de l’histoire de London ont déplacé le losange de Tecumseh originel vers un site entièrement nouveau, annulant ainsi son record d’opération continue dans un endroit spécifique. Nous allons examiner des articles de journaux et de revues liés aux inondations et au parc pour démontrer que Tecumseh Park en 1883 et John Labatt Memorial Park en 1937 ont été rapidement rénovés et que la localisation physique du parc n’a pas changé. De telles découvertes fournissent une preuve supplémentaire qui sous-tend la distinction patrimoniale du parc en tant que le plus ancien terrain de baseball opérationnel.

EN :

Between 1908 and 1938, Barrie went from having no permanent movie theatres to the city with the most per capita in the county. Barrie not only furnished a sizable audience, but one large enough to sustain multiple theatres that seated 600, reinforcing the importance of studying rural audiences. By examining the development of cinema, the struggles between theatre operators, and how local audiences interacted with the new medium it becomes clear that people in Barrie and comparable rural municipalities engaged with cinema in similar but not identical ways as those in large urban centres. This study shifts the current dialogue from one of metropole imposing change on the periphery to a better understanding of rural theatre culture as a unique entity worthy of study.

FR :

Entre 1908 et 1938, la ville de Barrie est passée de l’absence de cinémas au nombre leplus élevé par habitant du comté. La ville de Barrie avait non seulement fourni un public considérable, mais un public assez important pour alimenter plusieurs cinémas d’une capacité de 600 places, soulignant l’importance d’une étude de l’auditoire rural. En examinant la chronologie du développement du cinéma, la lutte entre les cinémas pour la dominance économique et la relation entre l’auditoire local et le nouveau média, il devient évident que la population de Barrie et de municipalités rurales similaires se comportait de façon comparable, mais pas identique, à celle des populations de centres urbains. Dans cet article, nous allons réorienter le cadre du dialogue actuel centré sur l’influence des métropoles sur les périphéries, vers une meilleure compréhension d’une culture cinéphile rurale en tant qu’entité unique digne d’étude.

EN :

This article will identity three anonymous works written by novelist Major John Richardson whose authorship has been assigned to others. A detailed knowledge of Richardson‘s activities, friendships, and aspirations as related to his writings will be one tool; another will be an analysis of the style and matter of the texts as they compare to works known to have been written by Richardson, a man widely recognized as the father of Canadian literature.

FR :

Dans cet article nous allons identifier trois oeuvres anonymes écrites par le romancier Major John Richardson dont la paternité fût assignée à d’autres. Une connaissance approfondie des activités de Richardson, de ses amitiés et de ses aspirations en rapport avec ses écrits sera instrumentale à notre réflexion, ainsi que la nécessité d’une analyse du style et du contenu des textes en comparaison avec des oeuvres connues de Richardson, l’homme largement reconnu comme le père de la littérature canadienne..

EN :

Through first-hand accounts, most notably that of prisoner John Goldsworthy Parker, this article examines the lives of the men who were imprisoned following their failed rebellion in 1837 in Upper Canada. As a close camaraderie developed, they began to think of themselves as the men in “John Montgomery’s Room” (named after the owner of the tavern where the rebels had rallied in the Rebellion). Included are descriptions of their daily lives, how they interacted, their meals, devotions, sicknesses, and entertainments, how they coped with the execution of some of their fellow prisoners, and, most closely, the carving of many unique commemorative boxes many of which remain today as artifacts of the failed rebellion.

FR :

À travers des témoignages de première main, notamment celui du prisonnier John Goldsworthy Parker, cet article examine la vie des hommes emprisonnés à la suite de leur rébellion ratée de 1837 dans le Haut-Canada. Alors qu’une étroite camaraderie s’est développée, ils ont commencé à se considérer comme les hommes de la « chambre de John Montgomery » (du nom du propriétaire de la taverne où les rebelles s’étaient rassemblés lors de la Rébellion). On y trouve des descriptions de leur vie quotidienne, de leurs interactions, de leurs repas, de leurs dévotions, de leurs maladies et de leurs divertissements, de la façon dont ils ont fait face à l’exécution de certains de leurs camarades prisonniers et, surtout, la sculpture de nombreuses boîtes commémoratives uniques dont beaucoup restent aujourd’hui des artefacts de la rébellion ratée.

EN :

The topic of Egerton Ryerson’s relationship with the First Nations is complex, a very large story. The key question returns again and again, what kind of relationship did the founder of Ontario’s school system have with the Indigenous Peoples? The focus of this article is on the First Nations group he knew best, the Mississauga, in particular the Credit Mississauga, the Ojibwe-speaking Anishinaabeg at the western end of Lake Ontario. As Ryerson is such a central figure in Ontario history, and even has a major university in the province named after him, I hope that young scholars, both Indigenous and non-Indigenous, will advance this discussion in future work.

FR :

Le sujet de la relation d’Egerton Ryerson avec les Premières Nations est complexe, une très grande histoire. La question clé revient encore et encore, quel genre de relation le fondateur du système scolaire de l’Ontario avait-il avec les peuples autochtones? Cet article porte sur le groupe des Premières nations qu’il connaissait le mieux, les Mississauga, en particulier les Credit Mississauga, les Anishinaabeg de langue ojibwe à l’extrémité ouest du lac Ontario. Comme Ryerson est une figure centrale de l’histoire de l’Ontario et qu’une grande université de la province porte même son nom, j’espère que les jeunes universitaires, tant autochtones que non autochtones, feront avancer cette discussion dans leurs travaux futurs.