Résumés
Abstract
Even if no explicit meta-discourse on mathematics is found in pre-modern China outside of mathematical writings, reflections upon objects of mathematical inquiry and the mathematician’s toolbox existed. They are shown to be built into the corpus of Chinese mathematics itself. As illustrated in particular through one specific mathematical domain that evolved from the first to the 19th century, such philosophical reflections are dispersed between texts, paratexts and images, thereby borrowing concepts and iconic images from other Chinese contexts of philosophical nature.
Résumé
Même si aucune source métadiscursive sur les mathématiques elles-mêmes n’a été transmise de la Chine ancienne et prémoderne, des réflexions ont été menées sur les objets mathématiques et sur la boîte à outils des praticiens. Cet article montre comment elles sont insérées dans les traités mêmes en prenant en particulier l’exemple d’un domaine de la théorie des nombres qui a évolué en Chine du premier à la fin du xixe siècle. Ces réflexions sont dispersées entre textes, paratextes et diagrammes tout en empruntant des concepts et des figures iconiques d’autres contextes de nature philosophique.