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  1. 3241.

    Article publié dans Criminologie (savante, fonds Érudit)

    Volume 43, Numéro 2, 2010

    Année de diffusion : 2011

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    Populaires à la naissance de la victimologie, les études individuelles de victimes de crimes spécifiques ont été éclipsées, dans les années 1970, par des enquêtes de victimisation à grande échelle, l'approche micro cédant alors la place à une approche macro. Le but premier de ces enquêtes consistait à déterminer le volume de victimisation, à identifier la population de victimes, ainsi qu'à établir leurs caractéristiques sociodémographiques. Chacune de ces enquêtes donne une mine d'informations sur les victimes et permet une analyse minutieuse des modèles et des tendances spatiotemporelles pour des types variés de victimisation.Lors des trois dernières décennies du xxe siècle, cependant, la victimologie a subi une métamorphose très importante mais aussi inquiétante. La transformation idéologique de la victimologie a été nuisible à l'enrichissement et au progrès de la victimologie scientifique. La mutation idéologique de la victimologie est manifeste dans les conférences et les symposia qui se tiennent en son nom : l'étude des victimes qui cède le pas à l'art de les aider, la sur-identification avec des victimes de crimes, le zèle du missionnaire avec lequel les « intérêts » de la victime sont défendus et poursuivis, etc. Tout cela signale un glissement préoccupant : de savoir scientifique dépassionné, non biaisé et impartial, la victimologie est devenue un plaidoyer politique tombé dans un sectarisme déclaré. Le zèle du missionnaire montré par de nombreux victimologues au nom et dans l'intérêt des victimes de crimes est lourd de dangers. Quelques-uns de ces dangers sont examinés dans le présent article.

    Mots-clés : Victimologie, victimologie activiste, victimisation, enquêtes de victimisation, victimisation confrontationnelle, victime catalyseuse, victime récidiviste, Victimology, activist victimology, victimization, victim surveys, confrontational victimization, victim precipitation, recidivist victim, Victimología, victimología activista, victimización, encuestas de victimización, victimización confrontacional, víctima catalizadora, víctima reincidente

  2. 3244.

    Article publié dans Urban History Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 11, Numéro 3, 1983

    Année de diffusion : 2013

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    Le présent article examine la participation directe et indirecte des grands hommes d'affaires à la politique municipale de Vancouver de 1886 à 1914. L'auteur y fait ressortir les divergences d'objectifs et de rôles politiques entre les petits et les grands entrepreneurs. À Vancouver, contrairement à Winnipeg, ce sont les petits hommes d'affaires plutôt que l'élite des affaires qui avaient la haute main sur la politique municipale. Après la fondation de la ville, plusieurs facteurs empêchèrent l'élite du monde des affaires de Vancouver de participer directement à la politique municipale et d'orienter les décisions municipales. En effet, l'accroissement des activités économiques qui accompagna la régionalisation de l'économie de Vancouver força les grands hommes d'affaires à consacrer toute leur attention aux opérations commerciales. De plus, les hommes d'affaires importants retiraient peu d'avantages législatifs de leur participation à la gestion quotidienne de l'administration locale. Enfin, les électeurs respectaient de moins en moins les opinions de l'élite des affaires depuis la mise en place d'une institution municipale. Un mouvement de réforme visant à rétablir l'influence de l'élite dans la politique municipale remporta moins de succès à Vancouver que dans beaucoup d'autres centres canadiens et américains parce que les conditions économiques, sociales et politiques de Vancouver rendaient la réforme moins nécessaire.

  3. 3245.

    Article publié dans Urban History Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 32, Numéro 2, 2004

    Année de diffusion : 2013

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    Les rues Sainte-Catherine à Montréal, Yonge à Toronto et Granville à Vancouver accueillent les premières salles de cinéma. À partir de 1896, les films sont présentés dans des lieux de divertissement variés. Lorsque les salles consacrées au cinéma apparaissent en 1906, elles sont édifiées çà et là, avant la délimitation nette au centre-ville d'un quartier réservé au cinéma. C'est vers 1920 que les théâtres de variétés, avec leurs primeurs cinématographiques, occupent une place prédominante quant à la fréquentation du cinéma en milieu urbain, position qu'ils conservent jusque dans les années 1950. Après avoir exposé brièvement la manière dont a pris forme la fréquentation des salles de cinéma, l'article traite de la proximité entre les salles du centre-ville et le plus grand magasin de chaque ville. Vient ensuite une analyse théorique portant sur la manière dont le divertissement et la consommation donnent un sens au fait d'être au « cœur de la ville » dans le quotidien en milieu urbain. Les marquises des salles de cinéma renouvellent l'utilisation sociale de l'éclairage électrique et du divertissement urbain, et deviennent ainsi un symbole de l'organisation des foules et des consommateurs du centre-ville en grand public attentif. La conclusion offre un bref exposé du déclin des salles de cinéma, des années 1970 à l'année 2000, et présente les conséquences de leur remplacement par les complexes cinématographiques, soit leur démolition ou leur préservation.

  4. 3246.

    Article publié dans Urban History Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 27, Numéro 1, 1998

    Année de diffusion : 2013

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    Entre 1925 et 1950, il y a eu dans la plupart des grandes villes canadiennes une guerre des taxis qui a fait s'effondrer à la fois les tarifs et les revenus des chauffeurs. À l'origine de ces guerres : la facilité à entrer dans l'industrie. À la fin des années vingt en effet, les propriétaires de véhicules s'aperçurent que pour faire des profits, ils n'étaient pas obligés d'acheter une concession, de posséder un véhicule construit selon des normes spéciales, de s'équiper d'un central téléphonique et d'un taximètre. Les plus vieilles compagnies qui avaient investi dans ces équipements ont réussi en 1950 à persuader les grandes villes canadiennes — y compris Winnipeg et Vancouver, les deux dont il est ici question — d'appliquer l'actuelle réglementation. L'imposition de tarifs uniformes, de taximètres, de salaires minimums, d'assurance-responsabilité ainsi que de quotas limitant l'accès à l'industrie (par le système des licences) ont réussi à mettre fin aux guerres du taxi. Si l'industrie a ensuite fonctionné d'une façon moins chaotique et plus éthique, le nouveau régime en a toutefois réduit la souplesse et l'a, par le fait même, rendue moins utile pour le déplacement des masses urbaines.

  5. 3247.

    Kirbyson, Yvonne et Desjardins, Pierre W.

    Translations/Traductions

    Article publié dans Vie des Arts (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 60, 1970

    Année de diffusion : 2010

  6. 3248.

    Article publié dans Quaderni d'Italianistica (savante, fonds Érudit)

    Volume 42, Numéro 2, 2021

    Année de diffusion : 2021

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    Mots-clés : Italy – Naples, Italian literature – 17th century, Italian language – dialects, dialect literature, Baroque literature, translations

  7. 3249.

    Article publié dans Anthropologie et Sociétés (savante, fonds Érudit)

    Volume 22, Numéro 1, 1998

    Année de diffusion : 2003

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    RésuméRÉSUMÉLe pouvoir ethnique. Concept. lieux de pouvoir et pratiques contre l'État dans la modernité africaine. Analyse comparée des Mourides ISénégal) et Luba (Congo-Zaïre)La crise multiforme africaine est avant tout une crise de l'État moderne et exogène comme matrice d'individualisation. Analysée sous l'angle des pratiques et d'une rationalité endogènes, elle révèle la mise en place d'une formalité des pratiques et l'existence d'une culture politique ethnique. Dès la colonisation, ces deux phénomènes, en s'étayant l'un sur l'autre, ont construit et renforcé le pouvoir ethnique, ses structures organisationnelles et ses pratiques, un contre-pouvoir étatique dans la société postcoloniale. Les études de cas des pouvoirs mouride (Sénégal) et luba (Congo-Kinshasa) indiquent combien le modèle weberien de l'État moderne n'est pas une panacée et que son paradigme « État - société civile » et sa conceptualisation actuelle empêchent de penser autrement l'état et les réalités politiques et historiques en Afrique dans l'histoire universelle et la globalisation.Mots-clés : Biaya. ethnicité. contre-pouvoir. État moderne, société civile, mourides. Luba