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  1. 6382.

    Article publié dans Urban History Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 22, Numéro 2, 1994

    Année de diffusion : 2013

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    À quel point l'activité industrielle était-elle urbaine en 1871, étant donné que seul un Canadien sur cinq vivait dans une ville, un bourg ou un village ? Cette recherche porte sur le système industriel et urbain du centre du Canada à une période où technologie industrielle, organisation des affaires et discipline de travail étaient en transition. Basé sur l'analyse des données du premier Recensement du Canada qui ont été informatisées dans le cadre du projet CANIND71, l'article comporte trois parties. D'abord, le système industrio-urbain entier est décrit, selon une classification rendant compte à la fois de l'importance du travail industriel dans chaque lieu and de sa spécialisation par secteurs particuliers et fournissant la population des centres urbains. Ensuite, une typologie des lieux de travail industriels est présentée, fournissant des données sur le nombre d'ouvriers ainsi que sur la part dans le processus industriel du travail non-manuel Les configurations de l'industrie au sein de zones urbaines (surtout Trois-Rivières et Guelph) sont étudiées afin d'évaluer les facteurs tels que le transport ferroviaire et par voie d'eau, les types d'énergie, l'ordre de grandeur du processus et de la production, les types de lieux de travail et de main d'œuvre. Les auteurs posent des questions et suggèrent une direction à suivre pour une recherche future sur l'industrie des centres urbains canadiens.

  2. 6383.

    Article publié dans Urban History Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 36, Numéro 2, 2008

    Année de diffusion : 2013

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    L'historiographie de la santé publique urbaine documente souvent les accusations envers immigrants et classes ouvrières, boucs émissaires auxquels l'on attribuait le blâme pour maints assauts de maladies épidémiques. Toutefois les détails historiques de l'épidémie de grippe espagnole de 1918 qui eut lieu à New Haven, Connecticut, suggèrent une trajectoire narrative différente. Les ouvriers et travailleurs industriels de souche italienne constituaient une proportion importante de la population de la ville. Au cours de l'épidémie, les habitants d'origine italienne succombaient à la grippe presque deux fois plus souvent que les autres citoyens. Mais contrairement aux prévisions historiographiques, l'histoire des événements de New Haven est racontée avec des silences perçants, ainsi qu'avec une absence d'inimitié envers la communauté immigrante. Ces silences doivent être compris comme étant un produit du contexte socio-politique de cette période. En effet, la grippe espagnole frappa la ville de New Haven durant les derniers mois de la Première Guerre mondiale, un temps marqué par des appels à l'unité et à la coopération, et par un patriotisme féroce. Pendant que les citoyens « Anglo » soulignaient l'Américanisme et l'esprit d'assimilation, les chefs bourgeois de la communauté italienne acquiescèrent largement. Éditeurs, médecins, propriétaires d'entreprise, et autres professionnels utilisèrent la période d'épidémie pour construire une face publique nouvelle de la communauté italienne, celle d'un groupe ethnique modernisé, patriotique, et sérieux. En même temps, les officiels de la santé publique de New Haven, renommés au niveau national, adoptaient en ce temps de guerre un vocabulaire martial, un langage de volontarisme et d'obligation civique afin de modifier les attitudes des citoyens. En matière d'hygiène, ils encourageaient l'éducation et la persuasion modérée plutôt qu'une plus ferme coercition. Prises d'ensemble, les réponses communautaires à la grippe espagnole aidaient à réprimer de potentielles hostilités. Cependant, ces réactions masquaient aussi les inégalités qui avaient persisté au niveau de la santé publique de la communauté italienne, et limitaient le potentiel pour de vraies réformes urbaines du logement et de la santé publique de la population d'immigrés. Des publications en langue italienne et anglaise démontrent les sens divers que prenait l'épidémie de grippe parmi différents groupes citadins. Celles-ci servent également à illustrer les maintes façons dont ces groupes utilisaient l'épidémie afin de créer des définitions nouvelles de citoyenneté et de comportement correct.

  3. 6384.

    Article publié dans Urban History Review (savante, fonds Érudit)

    Volume 18, Numéro 1, 1989

    Année de diffusion : 2013

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    Tant en Grande-Bretagne qu'au Canada, l'urbanisation a été associée à l'intensification des relations d'ordre capitaliste qu'on appelle industrialisation. En Grande-Bretagne, l'industrie a pris naissance à la campagne qui bourdonnait déjà d'activité économique, aussi bien agricole qu'industrielle, tandis que la croissance urbaine du Canada n'est partie de rien pour être stimulée par l'activité économique engendrée par les migrations des colons et le négoce des matières premières. Il en a résulté deux différences importantes. La première : le contraste entre les structures économiques urbaines. La deuxième : les agglomérations urbaines du Canada servaient de centres pour les entrepreneurs où les dirigeants des villes utilisaient le pouvoir d'influence de la ville pour attirer des capitaux et en assurer la reproduction. Les municipalités étaient faibles face au pouvoir des capitaux. La position de force plus avantageuse des centres urbains déjà établis de la Grande-Bretagne était reflétée dans leurs rapports avec les compagnies ferroviaires et les services publics de la ville. Les centres urbains britanniques ont pris de l'essor dans des collectivités rurales riches en capitaux. Ils ont utilisé leur pouvoir d'influence pour réagir à l'instabilité créée par l'accumulation de capital industriel, devenant ainsi surtout les agents de la reproduction de la force de travail.

  4. 6385.

    Ramboarisata, Lovasoa, Germain, Olivier, Palpacuer, Florence, Perret, Véronique et Taskin, Laurent

    Introduction au numéro thématique

    Autre publié dans Management international (savante, fonds Érudit)

    Volume 26, Numéro 5, 2022

    Année de diffusion : 2023

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    Un ensemble des défis rend éminemment critique le rôle des écoles de gestion dans la société. Cet essai adopte une perspective critique visant à mettre en évidence, soutenir et légitimer la capacité des acteurs académiques à se réapproprier, tout en les renouvelant, leur identité professionnelle et leur métier, dans une visée émancipatrice. Cela s'exprime dans les contenus, les formes et les modalités de production de l'enseignement et de la recherche, en lien avec un ensemble élargi d'acteurs au sein et autour de l'institution académique. Trois axes permettent de repenser les écoles de gestion et leurs activités : la temporalité, la spatialité et la dialectique domination/émancipation.

    Mots-clés : Écoles de gestion, approches critiques du management, résistance, temporalité, spatialité, dialectique domination/émancipation, Business schools, critical management studies, resistance, temporality, spatiality, domination/emancipation dialectic, Escuelas de gestión, enfoques críticos de la gestión, resistencia, temporalidad, espacialidad, dialéctica de la dominación/emancipación

  5. 6386.

    Goulet, Jean-Guy A.

    Présentation

    Article publié dans Anthropologie et Sociétés (savante, fonds Érudit)

    Volume 35, Numéro 3, 2011

    Année de diffusion : 2012

  6. 6387.

    Article publié dans Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe (savante, fonds Érudit)

    Numéro 133, 2002

    Année de diffusion : 2017

  7. 6388.

    Article publié dans Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe (savante, fonds Érudit)

    Numéro 127-128, 2001

    Année de diffusion : 2018

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    De nombreux auteurs ont fait allusion au droit romain pour expliquer la logique - si tant est qu'il y ait une logique - du fameux Code Noir de 1685. A vrai dire il conviendrait de se reporter non seulement aux travaux préparatoires, voire à l'expérience française du servage issue de la féodalité, mais encore, à notre avis, il paraît nécessaire de suivre l'application et l'evolution de l'institution servile aux XVIIe et surtout au XVIIIe siècle. En quelque sorte, la question principale est de savoir si la triste expérience de la servitude antillaise correspond à l'esclavage de l'Antiquité classique romaine ou encore à celui de l'antiquité tardive (IVe-VIe s. - Romanité). Nous exposerons cette problématique en trois points. Le premier a trait à l'évolution de l'esclavage à la fin de l'Antiquité (1) ; le second point portera essentiellement sur le phénomène de résurgence de la servitude gréco-romaine à la fin du Grand Siècle (2) ; enfin, outre les parallélismes de forme ou de fond, on s'attachera à dégager les signes communs d'évolution entre le « modèle » des Anciens et l'application des Modernes (3).

    Mots-clés : Esclavage-servitude, droit romain, ancien droit, crise, pars fundi, familia urbana, familia rustica, habitation, capacité juridique, liberté (affranchissement), pécule, Jésuites, Lumières

  8. 6390.

    Article publié dans Journal of the Canadian Historical Association (savante, fonds Érudit)

    Volume 7, Numéro 1, 1996

    Année de diffusion : 2006

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    RésuméLes discours prononcés par Shingwaukonse entre 1846 et 1850 constituent quelques-uns des témoignages les plus explicites sur le principe du droit autochtone à avoir été entendus au Canada-Uni au milieu du XIXe siècle. Par ses idées et ses actes, Shingwaukonse créa des précédents qui influenceraient profondément l'orientation de la politique indienne au Canada. En 1850, le chef autochtone avait fixé trois objectifs principaux pour le peuple Ojibwa : il s'agissait premièrement d'établir des liens avec les organismes gouvernementaux qui commençaient à exercer leur autorité dans la région située au nord des Grands Lacs ; deuxièmement, il importait de protéger un environnement qui assurerait la survie des valeurs culturelles et des structures organisationnelles autochtones ; troisièmement, il fallait élaborer de nouvelles stratégies menant à la formation de gouvernements de bandes capables d'exercer un certain droit de propriété sur les ressources des terres autochtones. Dans l'historiographie canadienne, on assiste depuis peu à un débat sur le lien à établir entre « agent autochtone » et « victime autochtone ». La présente communication non seulement rejette l'idée que le sort de Shingwaukonse en tant que chef s'explique par le concept de « victime », mais elle souligne aussi la nécessité d'élargir le concept d'« agent autochtone » au-delà des paramètres sémantiques établis par la dichotomie agent/victime, afin qu'ainsi redéfini, ce concept permette un examen plus analytique des idées et des actions de Shingwaukonse qui nous sont rapportées par des sources orales et écrites.