Abstracts
Résumé
En règle générale, la théorie accueille favorablement les tentatives de diversifications technologiques auxquelles se sont livrées certains nouveaux pays industriels, à partir des années 70. L’expérience a cependant mis en lumière, dans le cas des ambitieux programmes électronucléaires du Brésil et de la Corée du Sud, les coûts et les difficultés particulières, voire quelquefois insurmontables, que pose la stratégie de diversification vis-à-vis des pays fournisseurs de technologie. Comme on le sait, celle-ci implique nécessairement une multiplication et une complexification des technologies elles-mêmes. Freeman propose, pour évaluer la prestation des NPI dans le processus d’acquisition, trois séries de facteurs explicatifs qui tiennent bien davantage à leur propre structure d’accueil — administrative, scientifique et industrielle — qu’à l’évolution de la conjoncture, donc des facteurs internationaux. Cet article se propose de révéler les zones de succès, mais aussi les lacunes du dispositif local d’encadrement du transfert technologique, qu’il s’agisse des agences gouvernementales ou des institutions responsables de la formation et de la maîtrise technologique.
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