Résumés
Résumé
La valorisation en France de la musique soviétique s’observe au travers des articles de presse consacrés à la chanson française. Plutôt que d’éclairer la réception intellectuelle – avec un auteur ou une œuvre – du concept de réalisme socialiste par l’opinion publique, ce travail privilégie ainsi l’expérience ordinaire, par la population, des prestations des chanteurs français. Nous nous centrons ici sur la période stalinienne d’après-guerre élargie à l’immédiat après Staline. Elle représente l’acmé de la dictature stalinienne et reste encore aujourd’hui la plus mystérieuse de l’histoire soviétique. Le Parti Communiste Français est par ailleurs la première puissance de gauche en France. Exploiter un corpus qui réunit toutes les sources écrites assimilées communistes de l’époque, chambres d’écho de ce qui se passait alors en U.R.S.S. nous permet ainsi d’examiner dans quelles mesures la subordination de la presse de l’époque à des intérêts politiques, mais aussi à des principes professionnels ou à des attentes hédonistes conforte cette réception. Si la célébration des auteurs et des interprètes de la chanson française offrait l’occasion de défendre et promouvoir la musique soviétique, la valorisation par notre presse communiste de la musique légère en U.R.S.S. servait à confirmer la valeur de la chanson française ancrée dans les milieux populaires.
Mots-clés :
- France,
- chanson,
- Union soviétique,
- réception,
- musique,
- communiste
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger