Résumés
Résumé
L’article s’intéresse à la figure de la femme fatale rousse dans le roman d’horreur québécois La peau blanche (2003) de Joël Champetier. Si les criminelles de Champetier reprennent des traits stéréotypiques liés à la rousseur genrée au féminin, tels que la sexualité perverse et la criminalité, nous observons comment ces personnages offrent aussi un potentiel féministe progressiste, entre autres parce qu’ils constituent un groupe féminin non repentant et victorieux. C’est cette tension entre persistance et subversion de la figure de la femme fatale rousse que nous proposons d’analyser chez Champetier.