Résumés
Résumé
Comment l’écrivain anglo-québécois se présente-t-il ? À partir de quels lieux — imaginaires ou non — écrit-il ? Qu’en est-il de ses relations avec les héritages littéraires québécois et canadien ? Afin de répondre à ces questions, l’auteure s’intéresse aux textes essayistiques et non fictionnels de Mordecai Richler, de Gail Scott et de David Homel, trois écrivains anglo-montréalais qui entretiennent avec le champ littéraire québécois des rapports complexes et singuliers. La lecture de ces trois auteurs sera l’occasion d’une réflexion sur les héritages culturels et sur la constitution des mémoires littéraires, mais permettra également d’interroger la catégorie critique de l’« écrivain anglo-québécois », étiquette certes opératoire qui mérite néanmoins d’être remise en perspective.
Abstract
How do Anglo-Québécois writers present themselves? What places—imaginary or real—are the basis of their writing? What is their relationship with the Québécois and Canadian literary heritage? To answer these questions, the author studies the essays and non-fiction works (interviews, lectures, public statements, studies) of Mordecai Richler, Gail Scott and David Homel, three Anglo-Montrealer writers who have singular and complex relations with the Quebec literary field. Reading these three authors provides an opportunity to reflect on cultural legacies and on the constitution of literary memories, and also makes it possible to question the critical category of the “Anglo-Québécois writer”, a label that is certainly functional, but deserves nonetheless to be put in perspective.