Résumés
Résumé
Le premier jardin d'Anne Hébert est construit en partie comme un roman historique, dans la mesure où plusieurs passages fictionnalisent une tranche du passé. En étudiant les différents marqueurs de renonciation dans le roman, déictiques, procédés pragmatiques, choix historiques, il est possible de déceler l'idéologie qui a influencé l'auteure dans son écriture et plus spécifiquement dans son interprétation de l'Histoire. C'est ainsi que l'idéologie encodée dans la fiction commande les choix mémoriels de la protagoniste, Flora Fontanges, qui reconstitue certaines tranches de son passé individuel et collectif. Ses choix historiques et son interprétation des faits avérés relèvent avant tout d'une représentation moderne de l'Histoire qui commande une lecture signifiante pour le présent, le temps de la lecture.
Abstract
Le premier jardin, by Anne Hébert, is partly constructed as a historical novel, with several passages fictionalizing a segment of the past. By studying the various markers of utterance in the novel — deictics, pragmatic processes, historical choices — it is possible to discover the ideology that influenced the author's writing and, specifically, her interpretation of history. Thus, the ideology encoded in the narrative controls the memory choices of the protagonist, Flora Fontanges, who reconstitutes certain sequences from her individual and collective past. Her historical choices and her interpretation of established facts are mainly derived from a modern representation of history, one that requires a meaningful reading in terms of the present in which the reading occurs.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger