Résumés
Résumé
À partir de l'analyse du recueil Griefs. Poégrammes (1975) et de quelques autres, Michel Biron montre comment la ferveur poétique reçoit chez Gilbert Langevin une force d'évidence qui définit le sens du mot « révolte » au lendemain de la Révolution tranquille. Langevin exalte la poésie en tant qu'ultime valeur-refuge dans un monde livré au cynisme froid de la bureaucratie. Avec un talent incertain, capable parfois d'un détachement mélancolique et lucide, Langevin s'accroche à la poésie comme à une vérité première, indiscutable. L'analyse suggère que cette exaltation du poème trouve sa légitimité sociale à l'extérieur de la poésie, dans le discours culturel des années 1970.
Abstract
Starting from an analysis of Griefs. Poégrammes (1975) and several other collections of poetry, Michel Biron shows how poetic fervour, in the work of Gilbert Langevin, becomes an incontrovertible force embodying the meaning of the word "revolt" in the aftermath of the Révolution tranquille. Langevin exalts poetry as the ultimate value providing shelter in a world made over to the cold cynicism of bureaucrats. With an uncertain talent, capable at times of a melancholy and lucid detachment, Langevin clings to poetry as to a basic, indisputable truth. Analysis suggests that this exaltation of the poem finds its social legitimacy outside poetry, in the cultural discourse of the 1970s.
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