Résumés
Abstract
Thompson, Manitoba, was established in the late 1950s as both a mining community and a service centre for the north. A collaborative project between provincial officials and the International Nickel Company of Canada (INCO), Thompson borrowed heavily from post–Second World War trends in urban and suburban planning and development while grafting these ideas onto the realities of the boreal forest. At the same time, this orderly design was heavily influenced by the area’s First Nations and the newly arrived inhabitants who came from across Canada and much of the world. While not always a seamless or harmonious process, the interactions and agency of these various players shaped Thompson as a centre for mining and services, as well as a diverse and complex community bridging southern trends and northern realities.
Résumé
La ville de Thompson au Manitoba a été fondée vers la fin des années 1950 à la fois en tant que communauté minière et comme centre de services pour le nord de la province. Ce projet entrepris, en collaboration, par les instances gouvernementales et l’International Nickel Company of Canada (INCO) a emprunté fortement aux tendances d’urbanisme des villes et des banlieues de l’après-guerre tout en les adaptant aux réalités de la forêt boréale. Simultanément, cette conception systématisée a été influencée de façon importante par les premières nations et par les habitants arrivant de partout au Canada et dans le monde entier. Bien que ce processus n’ait pas été toujours aisé et harmonieux, les échanges et les actions des divers intervenants ont façonné la ville de façon à faire de Thompson, non seulement un centre minier et de service, mais aussi une communauté diversifiée et complexe alliant les tendances du sud aux réalités du nord.