Résumés
Abstract
This article offers a critique of the cohesiveness and solidarity implied in many studies of diaspora by exploring the role of historical memory as a disruptive force in the local sites of the diasporic experience. The focus of the article is on a series of controversial housing and development debates in Vancouver from the 1960s to the 1980s, all of which involved groups of Chinese Canadians or recent Chinese immigrants. Through archival research and interviews, the controversy over the construction of “monster homes” by Chinese investors and immigrants in the late 1980s is shown to be completely divorced from the solidarity generated within the Chinese community in Vancouver a generation earlier as a result campaigns to save the residential neighbourhood of Strathcona and the adjacent commercial Chinatown area. The article concludes that the absence of shared memories in a local space undermines the potential for political mobilization within a diasporic community.
Résumé
Cet article propose une critique de la cohésion et de la solidarité sous-entendues dans de nombreuses études de la diaspora par le biais d’une exploration du rôle de la mémoire historique comme force perturbatrice sur les sites locaux de l’expérience diasporique. L’article porte sur une série de débats controversés autour des questions du logement et du développement à Vancouver des années 1960 aux années 1980, débats impliquant des groupes de Canadiens d’origine chinoise ou de récents immigrants chinois. Grâce à des recherches en archives et des entretiens, la controverse entourant la construction de « maisons monstres » par des investisseurs et immigrants chinois vers la fin des années 1980 se révèle être complètement détachée de la solidarité créée au sein de la communauté chinoise de Vancouver une génération plus tôt par des campagnes pour sauver le quartier résidentiel de Strathcona et la zone commerciale du Chinatown adjacente. L’article conclut que l’absence de mémoires partagées dans un espace local sape le potentiel de mobilisation politique au sein d’une communauté diasporique.