Résumés
Abstract
This paper compares the responses of city officials in Montreal, New York, and Philadelphia to the cholera epidemic of 1832. In the absence of a medical consensus on the cause or contagious nature of the disease, physicians recommended a variety of preventive/protective measures ranging from quarantine to isolation hospitals to city sanitation. Significantly, prejudices toward immigrants, the working class, and particular ethnic groups influenced the city leaders' response to the epidemic as much as the opinion of medical experts. Of the three cities, Philadelphia experienced the lowest death rate during the epidemic—a success that contemporaries attributed to the city's hygienic/sanitation program but was due to the clean supply of drinking water from the city's state-of-the-art waterworks.
Résumé
Cette étude met en relief les réactions de fonctionnaires municipaux des villes de Montréal, New York, et Philadelphie devant l’épidémie de choléra de 1832. Vue le désaccord entre médecins au sujet de la cause et de la nature de la contagion, les professionnels médicaux de l’époque ont prôné diverses mesures contradictoires pour effectuer la protection et prévention que tout le monde recherchait, telles des quarantaines, l’isolement des hôpitaux, et le nettoyage et l’assainissement généraux des villes. Certains préjugés à l’égard d’immigrés, de classe, et d’ethnicité ont sensiblement pesé dans les actions prises par les leaders municipaux — souvent autant que les opinions des experts médicaux. Des trois villes étudiées, Philadelphie a enregistré le taux de mortalité le moins élevé de l’épidémie — une réussite attribuée à l’époque au programme municipal d’hygiène et d’assainissement. Erreur — elle avait résulté plutôt de l’eau potable venue de la station de pompage ultramoderne récemment construite pour approvisionner la ville.