Résumés
Abstract
Between 1945 and 1965, the Hamilton Farmers' Market was hailed as both an irreplaceable cultural and historical gem, and condemned as an antiquated institution not worth the land it occupied. The market debates occurred in the midst of post-World War II suburban sprawl, fuelled and facilitated by the automobile. This change in the postwar landscape accommodated the rise of powerful modernist ideology as well as a traditionalist response. Debates over the market's fate touched on reducing, relocating, or eliminating the market completely. The chosen solution—constructing a parking ramp on the market site, and housing the market on the ground level of the structure—was implemented by October 1960. This was a victory for the city's modernizers, and foreshadowed the more extensive urban renewal efforts that dominated regional politics in the late 1960s and 1970s.
Résumé
Entre les années 1945 et 1965, le Marché des fermiers de Hamilton est à la fois cité comme un joyau historique et culturel irremplaçable ou condamné comme une institution démodée et sans valeur. Le débat au sujet du marché prend place à l’époque de l’expansion des banlieues après la Deuxième Guerre mondiale, alimentée et facilitée par l’automobile. Ce changement dans le paysage d’après-guerre contribue à l’essor d’une puissante idéologie moderniste, provoquant aussi une réplique traditionaliste. Le débat sur le sort du marché envisage la réduction, la relocalisation et même l’élimination complète du marché. On s’entend enfin sur une solution et la construction d’une rampe de stationnement sur le site et l’installation du marché au premier niveau de la structure sont mises en chantier en octobre 1960. Cette victoire pour le camp des modernistes préfigure des projets de rénovation urbaine de grande envergure qui domineront la scène politique régionale à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix.