Résumés
Abstract
This article compares two shutdowns in the copper-mining town of Britannia Beach, British Columbia. It explores the extent to which community was a “sufficiently empowering myth” to unite residents against their employers' respective closure attempts. During a 1958 shutdown triggered by plummeting copper prices, divisive notions of community, coupled with loyalty to long-time employer Britannia Mining and Smelting Company, produced despair rather than resistance among residents. Most left Britannia to find other work, and few returned when the mine reopened ten months later. Conversely, when the town's future was again at risk during a labour dispute in 1964, workers reacted with stiff resistance. When the new owner, the Anaconda Company, threatened to close the mine, striking employees mounted a united campaign and called for support from across Canada to keep the mine open. When the dispute was settled seven months later, the union claimed victory over an American corporate giant. This commuter workforce with loose social ties had successfully used notions of local and national community to foster militancy against their employer. The case of Britannia demonstrates how community can both restrain and rouse workers and town residents, shaping their diverse reactions to deindustrialization.
Résumé
Le présent article met en comparaison deux fermetures qui ont eu lieu dans la ville minière de Britannia Beach en Colombie-Britannique. Il explore dans quelle mesure la notion de communauté a été un « mythe suffisamment fort » pour unir les résidents contre les tentatives de fermeture de leurs employeurs. Durant l’arrêt de 1958 précipité par une chute des cours du cuivre, des notions opposées de communauté de concert avec des élans de loyauté envers l’employeur de longue date, la Britannia Mining and Smelting Company, ont suscité des sentiments de désespoir plutôt que de résistance chez les résidents. La plupart ont quitté Britannia pour se trouver du travail ailleurs, et peu sont revenus quand la mine a rouvert ses portes dix mois plus tard. En revanche, quand l’avenir de la ville a de nouveau été mis en doute lors d’un conflit de travail en 1964, les ouvriers ont réagi fermement. Lorsque le nouveau propriétaire, l’Anaconda Company, a menacé de fermer la mine, les grévistes ont organisé un front uni et fait appel à des confrères de partout au Canada pour garder la mine en opération. Une fois le différend réglé sept mois plus tard, le syndicat a crié victoire contre un conglomérat américain. Une main-d’œuvre migrante, malgré ses faibles liens sociaux, avait invoqué des notions de communauté locale et nationale afin de rallier le groupe à la cause qui l’opposait à l’employeur. Le cas de Britannia montre comment la notion de communauté peut à la fois atténuer et exacerber la réaction des ouvriers et des résidents, influençant ainsi leur façon de vivre la désindustrialisation.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger