Résumés
Abstract
The occasion of the first commission that Jacques Gréber received to plan the new city centre of Ottawa—the 1937 Paris International Exposition—was the scene of the first encounter between the proponents of the New Architecture and the tenets of the "Retour à l'Ordre." The last in the long tradition of French "Universelles," with their common eighteenth-century Illuminist legacy, the exposition Gréber planned was the first to open its doors widely to the most radical modern arts. This article argues that Gréber based the exposition on a double refusal: On the one hand, the refusal to introduce a unique controlling style, as had been the case in all previous French fairs, and on the other the refusal to represent modernity in any single-minded form. This pluralist approach announced in France the end of modernity understood as an issue of style altogether.
Résumé
Cadre privilégié de l’invitation que Jacques Gréber, architecte en chef L’Exposition Internationale de 1937, reçut de la part du gouvernement canadien pour mener à bien les plans de la nouvelle Ottawa, l’Exposition de Paris fût aussi le lieu de la première rencontre des représentants de la Nouvelle architecture et des adeptes du « retour à l’ordre ». Grâce à Gréber, cette exposition fût également la première dans la lignée des Expositions universelles en France à ouvrir largement ses portes à l’avant-garde artistique. Cet article démontre que ce qui distingua l’exposition de ’37 en premier lieu fût le double refus que lui imposa Gréber : celui d’inventer un nouveau style, et celui de concevoir une modernité à sens unique. Un tel relativisme de conception annonçait en France la fin du modernisme compris en tant que simple exercice style.
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