Résumés
Abstract
"She's No Lady" explores the complex relationship between gender identity and work culture as experienced by women taxi drivers in Halifax. Working in a traditionally male industry, women taxi drivers often attract the attention of the press and the public as an amusing novelty or a scandalous disgrace. These reactions are, in part, the result of the popular perception that masculine and feminine domain are mutually exclusive, restricted to men and women separately and respectively. Furthermore, characterized as highly competitive, independent operators in a dangerous industry, taxi drivers embody a popular image of masculinity. While the place of women is generally considered to be outside of masculine culture, women taxi drivers demonstrate the fluidity of gender cultures as they adeptly navigate the contested terrain of their masculine work-culture. Despite the routine comments and questions from passengers and colleagues alike, most women drivers find a considerable degree of membership within the larger community of drivers, and in this sense become "one of the men"; seen first as taxi drivers and then women.
Résumé
« Ce n’est pas une femme » étudie la relation complexe entre l’identité sexuelle et la culture de travail chez les chauffeuses de taxi de Halifax. Travaillant dans un secteur habituellement réservé aux hommes, les chauffeuses de taxi attirent souvent l’attention de la presse et du public qui les voient comme une nouveauté amusante ou un véritable scandale. On peut en partie attribuer ces réactions à l’opinion généralement admise qu’il existe des domaines exclusivement réservés les uns aux hommes et les autres aux femmes. En outre, étant des entrepreneurs indépendants dans une industrie dangereuse et extrêmement compétitive, les chauffeurs de taxi représentent, pour le commun des mortels, l’image même de la masculinité. Même si on considère en général que la femme n’a pas sa place dans la culture réservée aux hommes, les chauffeuses de taxi, qui naviguent avec brio sur les « eaux territoriales masculines », font la preuve de la fluidité de la culture des sexes. En dépit des habituels commentaires des collègues de travail et des questions répétitives de leurs passagers, la plupart des femmes qui ont embrassé ce métier éprouvent un véritable sentiment d’appartenance à la grande confrérie des chauffeurs. En ce sens, elles sont considérées d’abord comme « des gars de la gang » et ensuite comme des femmes.
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