Résumés
Abstract
Space per person is a fundamental measure of equity in an urban society. From small samples of the Montreal population over the years 1861–1901, we infer substantial improvement in the average dwelling space available per person, but an extreme and persistent inequity in the distribution among households. The housing market remained polarised in terms of class and cultural identity. As crowding diminished, urban density increased, and the problem of working-class housing became, increasingly, one of collective rather than individual space. Families, through networks of kinship and neighbouring, found new ways to exert some control over vital urban micro-spaces. In a continuous, demanding process of adjustment of households to dwellings, the re-structuring of households was a factor as important as their moves from house to house.
Résumé
L’espace-personne est une mesure fondamentale de l’équité dans une société urbaine. À partir de petits échantillons de la population montréalaise entre les années 1861 et 1901, nous concluons qu’il y a eu, durant cette période, une amélioration substantielle de la surface habitable moyenne disponible par personne, mais aussi une injustice flagrante et persistante dans la distribution de cet espace entre les ménages. Le marché du logement est demeuré polarisé en termes de classes sociales et d’identité culturelle. Au fur et à mesure que le surpeuplement diminuait, la densité urbaine augmentait, et le problème du logement de la classe ouvrière devenait de plus en plus un problème d’espace collectif plutôt qu’individuel. Par des réseaux de parents et de voisins, les familles ont trouvé de nouvelles façons d’exercer un certain contrôle sur de micro-espaces urbains vitaux. La restructuration des ménages a été, dans le processus permanent et exigeant de leur adaptation à l’espace d’habitation, un facteur aussi important que leurs déménagements d’une maison à une autre.