Résumés
Abstract
This research note examines the 18th century plans of five urban settlements located in present-day Canada. These plans were contained in the 18th century atlas, Le Petit Atlas Maritime, by the French cartographer Jacques-Nicolas Bettin. The plans were not only of the French settlements of Québec, Louisbourg and Montréal but also the English settlements of Halifax and St. John's. This note extends the analysis by John W. Reps of the French and English town planning traditions in the New World to exclusively Canadian settlements. The French settlements were influenced both by geography and by decisions taken by their original founders. The English settlement of Halifax was influenced by the formal planning tradition that emerged from the early settlements in the Tidewater colonies of present-day Virginia and Maryland. Geography had a more dominant impact on the plan of St. John's with the harbour shoreline defining what was eventually to become the main thoroughfare in the settlement.
Résumé
La présente note de recherche porte sur les plans du XVIIIe siècle de cinq établissements urbains situés dans ce qui constitue actuellement le Canada. Ces plans se trouvent dans l’atlas du XVIIIe siècle, Le Petit Atlas Maritime, du cartographe français Jacques-Nicolas Bellin. Ils ne portent pas seulement sur les établissements français de Québec, Louisbourg et Montréal, mais aussi sur les établissements anglais de Halifax et St. John’s. Cette note applique l’analyse de John W. Reps sur les traditions françaises et anglaises en matière de planification des villes du Nouveau Monde à des établissements canadiens. Les établissements français étaient influencés par la géographie et les décisions des fondateurs. L’établissement anglais de Halifax a été influencé par la tradition de planification structurée qui s’est dégagée des premiers établissements des colonies des basses terres côtières qui sont devenues depuis la Virginie et le Maryland. La géographie a exercé une influence plus déterminante sur le plan de St. John’s, les rives du port définissant ce qui allait finir par devenir la principale artère de l’établissement.