Résumés
Abstract
In 1840, the City of Québec regained formal corporate status under an ordinance of the Special Council of Lower Canada. This article argues that the ordinance expressed a particular concept or urbanism. Based on concept of the role of cities developed in Great Britain during the Age of Reform, it sought to create non-partisan municipal structures that would encourage local development and 'improvement' while at the same time ensuring the dominance of the anglophone commercial elites. In this, the ordinance expressed in local terms the grand objectives of Governor Charles Poulett Thomson (Lord Sydenham) for the entire colony.
Ultimately, this imperial urbanism was a failure. While the essential structure of municipal governance remained intact until 1855, local issues became immediately entangled in provincial party politics. Major business leaders were replaced by professional and small retailers as the dominant group on the City Council. The very ethos of improvement ensured that the under-financed city government became dwarfed by other agencies, such as the banks, the Gas Company and of course railroads. The case of Québec City in the first years of the Union illustrates the failure of attempts to transplant Utilitarian approaches to state formation into a colonial context.
Résumé
En 1840, la ville de Québec a acquis de nouveau son statut de ville incorporée sous une ordonnance du conseil spécial du Bas Canada. Cet article insiste sur le fait que l’ordonnance exprimait une conception précise de l’urbanisme Façonnée d’après certaines idées du rôle que jouaient les villes pendant l’Age de Réforme en Angleterre, l’ordonnance cherchait à enraciner plusieurs structures municipales sans aucun lien politique afin d’encourager le progrès et « l’amélioration ». En même temps, elle devait établir l’hégémonie des élites commerciales anglophones de la ville. En effet, l’ordonnance exprimait dans l’arène locale les grands objectifs du Gouverneur Charles Poulett Thomson (Lord Sydenham) au niveau provincial.
Enfin, cet urbanisme impérial a échoué. Malgré que ses structures de base soient restées en place jusqu’en 1855, les affaires locales se sont mêlées avec la politique provinciale. Les chefs de commerce ont été remplacés par les avocats, les notaires, les médecins et les commerçants de détail L’idée même du progrès a fait en sorte que d’autres agents, tels que les banques, la Compagnie du Gaz et bien sûr les chemins-de fer éclipsent un Conseil de la ville sans ressources financières solides. Le cas de la ville de Québec dans les premières années sous l’Union démontre l’échec des tentatives d’insérer un modèle utilitaire de l’état dans une société coloniale.
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