Résumés
Abstract
This paper explores the direct and indirect involvement of top businessmen in Vancouver municipal politics from 1886 to 1914. It emphasizes the divergent political aims and roles of large and small entrepreneurs. In Vancouver, unlike Winnipeg, small businessmen rather than the business élite controlled municipal politics. The Vancouver business élite's direct participation in civic politics and indirect influence over municipal decision making were both circumscribed after the initial city-founding period by several factors: business pressures mounted as Vancouver's economy became regionally based, forcing top businessmen to devote their undivided attention to business affairs; limited legislative benefits were to be derived by leading businessmen from formal participation in the day-to-day administration of local government; and voters' deference to business élite views declined once the city's institutional structure had been organized. A government reform movement, aimed at reasserting élite influence in civic politics, was less successful in Vancouver than in many other American and Canadian centres because Vancouver's underlying economic, social and political conditions made reform less necessary.
Résumé
Le présent article examine la participation directe et indirecte des grands hommes d’affaires à la politique municipale de Vancouver de 1886 à 1914. L’auteur y fait ressortir les divergences d’objectifs et de rôles politiques entre les petits et les grands entrepreneurs. À Vancouver, contrairement à Winnipeg, ce sont les petits hommes d’affaires plutôt que l’élite des affaires qui avaient la haute main sur la politique municipale. Après la fondation de la ville, plusieurs facteurs empêchèrent l’élite du monde des affaires de Vancouver de participer directement à la politique municipale et d’orienter les décisions municipales. En effet, l’accroissement des activités économiques qui accompagna la régionalisation de l’économie de Vancouver força les grands hommes d’affaires à consacrer toute leur attention aux opérations commerciales. De plus, les hommes d’affaires importants retiraient peu d’avantages législatifs de leur participation à la gestion quotidienne de l’administration locale. Enfin, les électeurs respectaient de moins en moins les opinions de l’élite des affaires depuis la mise en place d’une institution municipale. Un mouvement de réforme visant à rétablir l’influence de l’élite dans la politique municipale remporta moins de succès à Vancouver que dans beaucoup d’autres centres canadiens et américains parce que les conditions économiques, sociales et politiques de Vancouver rendaient la réforme moins nécessaire.