Résumés
Mots-clés :
- tourisme,
- périphérie,
- marge Régions touristique,
- Charlevoix,
- Baie-James
Le numéro portant sur les destinations excentrées et le développement touristique dans les régions hors des centres, qu’ils soient politiques ou économiques, représente une occasion exceptionnelle de réfléchir à ces positions « périphériques » avec Mitchell Dion, directeur de l’association touristique de Charlevoix. Avant d’être en poste en Charlevoix, Mitchell Dion a aussi été directeur général de Tourisme Baie-James. Son parcours et ses expériences illustrent les défis des régions « périphériques ». Q : Quel a été votre parcours professionnel ? Durant mes études de cycles supérieurs, j’ai travaillé entre autres à la Chaire de tourisme Transat et expérimenté l’enseignement auprès de professionnels ainsi que d’étudiants des niveaux collégial et universitaire. Après une brève incursion dans les études doctorales, j’ai choisi de retourner sur le marché du travail pour mettre à contribution mes connaissances et réflexions. J’ai obtenu un poste temporaire de 18 mois chez Tourisme Baie-James et l’Association crie de pourvoirie et de tourisme, où je devais initialement développer une stratégie pour les produits touristiques nordiques. J’y suis finalement resté cinq ans, dont quatre au poste de directeur général. Q : Pourquoi avoir choisi de travailler à la Baie-James par opposition à un centre urbain ?Q : Travailler en région éloignée pose également des défis personnels ?Q : La Baie-James est un lieu excentré. Quels sont les défis et les avantages pour la région ?Q : Est-ce que l’inaccessibilité nordique peut aussi être attractive pour une région ? Q : Existe-t-il aussi une excentricité politique ?Q : L’éloignement géographique est-il favorable au rapprochement politique ? Q : Est-ce que Charlevoix est un lieu excentré ? De même, faire partie d’une région administrative avec un pôle central fort, comme la Capitale nationale, donne à Charlevoix une position périphérique, et déséquilibrée. Les ressources du pôle central sont très différentes de celles des « périphéries », et les statistiques moyennes cachent ces écarts pourtant importants. Néanmoins, il existe des avantages indéniables à être situé près d’une grande ville. Les visiteurs peuvent avoir accès à des paysages et à des expériences tout à fait uniques, sans se déplacer tellement plus loin. Merci Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix.