Résumés
Résumé
Comme dans beaucoup de pays du sud, des formes de tourismes dits alternatifs se mettent en place où la « rencontre » avec les autochtones a plus ou moins lieu, mais où la lutte contre la pauvreté est une réelle préoccupation. Nous revenons dans le cas en présence, sur l’expérience déjà ancienne, à un moment interrompu pour cause de sévère rébellion, du « tourisme rural intégré » en pays Diola, en Basse-Casamance.
Pour bien comprendre la situation actuelle des campements villageois de cette région naturelle du sud du Sénégal, nous nous plongeons dans les origines de ce concept de « tourisme rural intégré » et nous revenons sur les difficultés du développement de ce tourisme solidaire avant l’heure.
Malgré les efforts du gouvernement sénégalais depuis le début de cette expérience et lors de l’alternance politique pour mettre fin au conflit casamançais, la relance de ces campements semble plutôt difficile.
Le manque d’organisation et de professionnalisme des différents acteurs se ressent, en dépit d’un diagnostic et de propositions établis par des acteurs avisés. Le potentiel de la région, notamment en produits écotouristiques, apparaît comme suffisant pour assurer des revenus à ces populations déjà habituées à recevoir des touristes. Aussi faudrait-il que tous les acteurs concernés travaillent dans la même direction.
Mots-clés :
- Basse-Casamance,
- tourisme rural intégré,
- campements villageois,
- tourisme alternatif,
- développement local
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